Bangolo, 30 août 2024 (AIP)- Plusieurs agriculteurs de Diébly, village de la sous-préfecture de Bléniméouin et riverain au parc national du mont Péko, ont participé mercredi 28 août 2024, à un atelier de formation en vue de comprendre la gestion durable des terres par l’utilisation du compost.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet Benkadi initié par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) et vise à inciter les agriculteurs à la production de fertilisant naturel appelé compost afin de les utiliser dans leurs plantations. L’objectif est de les détourner de l’engrais chimique réputé nocif pour la terre et les humains.
« Le compost est un engrais biologique composé de débris de végétaux, tiges de maïs, brindilles de bois, par exemple. On peut aussi utiliser le reste de la nourriture, les peaux de bananes, d’ignames, de manioc et autres », a expliqué le formateur du jour, Tah Obin Goulia, par ailleurs agriculteur relai du projet Benkadi.
M. Goulia a également instruit les villageois sur les vertus du compost en leur démontrant comment il est un engrais résistant aux effets néfastes des changements climatiques sur l’agriculture et permettant de bien nourrir la terre agricole en vue d’obtenir une bonne production.
Le sous-préfet de Bléniméouin, Hénock Essoi, qui a présidé cette séance de formation, a enjoint les participants d’être des relais d’information dans tous les villages autour du parc national du mont Péko et dans toute la circonscription administrative sous sa tutelle.
Benkadi est un projet de résilience climatique à travers lequel la CSCI, en partenariat avec l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), est engagée dans un plaidoyer visant le changement de pratiques en matière d’agriculture. Il a notamment pour objectif de préserver les aires protégées en Côte d’Ivoire.AIP
(AIP)
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