Pékin (Chine), 02 sept 2024 (AIP) – Des journalistes africains, participant au programme d’échange médiatique du Centre international de communication et de presse de Chine (CIPCC), ont visité mercredi 28 août 2024, la Grande muraille de Chine, l’une des sept merveilles du monde et symbole emblématique de la culture chinoise.
Cette excursion a permis aux journalistes d’explorer ce site historique de plus de 8 000 kilomètres de long, traversant montagnes, plaines et plateaux de la géographie chinoise. L’un des tronçons les plus célèbres, Badaling, situé à environ 80 kilomètres de Pékin, a été le premier à être ouvert au tourisme en 1957 et accueille aujourd’hui des millions de visiteurs chaque année.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, la Grande muraille de Chine reçoit plus de 10 000 visiteurs par jour, selon Weidong Xie, responsable du CIPCC.
“Le paysage est magnifique, surtout avec les montagnes environnantes”, a observé Derick Katola, journaliste congolais, en gravissant les escaliers sinueux à 1 000 mètres d’altitude.
Pour Ciré Baldé, journaliste de Guinée Conakry, ” cette œuvre reflète la discipline du peuple chinois. La disposition des briques témoigne d’un travail minutieux, presque comme celui des fourmis. Il faut une rigueur incroyable pour construire un tel ouvrage”
“Ce matin, nous avons eu l’occasion de visiter la Grande muraille de Chine. Nous sommes impressionnés par la grandeur de cette structure, qui, d’après les explications reçues, servait de forteresse pour protéger les Chinois”, a déclaré Dr Tanguy Gahié, de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).
Tel un gigantesque dragon, la Grande muraille domine déserts, vallées, montagnes et plateaux, s’étendant sur près de 8 000 km d’est en ouest. Construite il y a environ 2 000 ans, certaines sections sont aujourd’hui en ruines ou ont complètement disparu, mais elle continue d’attirer des milliers de touristes chaque année grâce à son architecture impressionnante et aux nombreuses légendes qui l’entourent.
La construction de la Grande muraille a commencé sous le règne de l’empereur Qin Shihuang, en 220 avant J.-C. Cet édifice a été érigé, démoli, reconstruit et complété au fil des siècles, jouant un rôle important dans la culture chinoise. Intégrée à la mythologie et au symbolisme du pays, la légende la plus célèbre est celle de Meng Jiangnu, dont les larmes de chagrin, versées à la suite de la mort de son époux pendant la construction, auraient fait s’effondrer une partie du mur, selon le guide.
(AIP)
fd/bsb/zaar