Abidjan, 13 sept 2024 (AIP) – Des scientifiques notamment des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des doctorants et des praticiens issus de plusieurs sociétés savantes d’Afrique et d’Europe sont réunis depuis jeudi 12 septembre 2024 en Côte d’Ivoire, pour réfléchir sur les avancées diagnostiques et thérapeutiques dans la prise en charge de la drépanocytose et des cancers chez l’adulte et l’enfant.
Cette rencontre, organisée dans le cadre du 7e congrès de la Société ivoirienne d’hématologie-immunologie, oncologie, transfusion sanguine (SIHIO-TS), se tient à Grand-Bassam, capitale historique de la Côte d’Ivoire, sur le thème “Cancers et drépanocytose en Afrique : Avancées diagnostiques et thérapeutiques”.
Selon la présidente de la SIHIO-TS, le professeur Liliane Siransy, ces assises seront l’occasion d’aborder des thématiques diverses et passionnantes, notamment les défis diagnostiques des déficits immunitaires primitifs, l’état des lieux de la prise en charge des hémophilies, ainsi que les avancées technologiques en transfusion sanguine.
Professeur Siransy a présenté la SIHIO-TS comme une jeune société savante ivoirienne qui rassemble des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des doctorants, des praticiens et toute personne ou institution contribuant au rayonnement de l’hématologie, de l’immunologie, de l’oncologie et de la transfusion sanguine autour de thématiques communes.
Représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Ehui Bernard a salué cette initiative qui n’est pas seulement un idéal, mais une réponse incontournable aux attentes croissantes des populations et une clé pour relever les défis de santé et promouvoir la science.
« Croyez en la force de vos échanges, de vos recherches, et engagez-vous à relever les défis sanitaires indispensables pour atteindre les objectifs de développement durable », a encouragé Dr Ehui lors de cette rencontre parrainée par le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), Dr Eugène Aka Aouélé.
Représenté par son vice-président, Pr Seka Seka, le président du CESEC a salué cette initiative qui réunit des scientifiques, des professionnels de la santé et des experts de haut niveau, dans une dynamique collective, afin de réfléchir sur des actions, des approches et des méthodes « pour apporter des réponses vigoureuses et appropriées aux problématiques sanitaires et sociales ».
« Les prévisions à l’horizon 2030 sont alarmantes en ce qui concerne l’incidence des cancers, avec une forte progression dans les pays en voie de développement. Quant à la drépanocytose, en raison de sa prévalence, elle demeure la première maladie génétique au monde, touchant principalement les enfants », a déploré le Pr Seka Seka, tout en exprimant l’espoir que ces réflexions fourniront un soutien précieux et indispensable aux gouvernants dans l’orientation de leurs politiques sanitaires.
(AIP)
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