Ouangolodougou, 17 sept 2024 (AIP)- Les leaders communautaires du département de Ouangolodougou ont été sensibilisés sur les méfaits liés à l’orpaillage illégal lors d’une tournée de sensibilisation organisée dans le département du 9 au 13 septembre 2024.
Initiée par la direction régionale des Mines et de la Géologie du Tchologo, cette tournée de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage clandestin entreprise par le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie.
« Nous sommes là pour poursuivre la mission de sensibilisation que M. Mamadou Sangafowa Coulibaly, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie a effectuée dans la région du Tchologo, précisément dans la ville de Kong. Au cours de cette mission, il avait demandé aux autorités administratives, coutumières, aux élus, aux cadres et même à l’administration minière de poursuivre cette mission. C’est donc dans ce cadre que nous sommes là pour vous entretenir sur le phénomène de l’orpaillage illégal », a indiqué le directeur régional des Mines et de la Géologie de Ferkessédougou, Blé Médard.
Pendant cinq jour, il a fait le tour des sous-préfectures de Toumoukoro, Niellé, Diawala, Kaouara et de Ouangolodougou pour parler aux populations des méfaits liés cette activité.
« L’orpaillage illégal, c’est un fléau. C’est l’exploitation de l’or sans aucune autorisation, sans aucun document légal. C’est une activité qui a des méfaits. A ce titre, il va entrainer des conséquences en impactant l’environnement, en impactant la santé des populations locales et en impactant le social au niveau sécuritaire et économique, c’est-à-dire l’économie du pays, l’économie de la région où cette exploitation se fait », a-t-il ajouté.
Aussi, a-t-il informé que depuis 2010, l’Etat de Côte d’Ivoire tente de lutter contre ce fléau en créant des lois pour formaliser le secteur et en mettant en place des structures de répression.
Les leaders communautaires qui se sont dits conscients des dangers causés par l’orpaillage illégal, s’engageant à relayer l’information dans leurs localités respectives afin de sensibiliser à leur tour leurs administrés.
« Tout ce que l’Etat fait, c’est dans notre intérêt. Nous ne pouvons que l’accompagner dans sa lutte contre ce phénomène surtout que nous sommes à la frontière avec deux pays où règne l’insécurité », a renchéri Ouattara Yacouba, représentant du chef de village de Diawala.
(AIP)
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