Abidjan, 17 sept 2024 (AIP)- Une enquête visant à réaliser des modules complémentaires au Recensement des exploitants et exploitations agricoles (REEA) a débuté le 25 août 2024 sur l’ensemble du territoire ivoirien, afin de garantir l’adhésion et la participation effective des populations rurales au projet, selon un communiqué transmis à l’AIP.
Cette opération, qui s’étend sur une période de trois à six mois, est une initiative du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, en collaboration avec ceux des Ressources animales et halieutiques; des Eaux et Forêts, ainsi que de l’Environnement.
L’enquête, portant sur les productions vivrières et de rente auprès d’un échantillon de ménages agricoles, a pour objectif d’améliorer les statistiques du secteur agricole et de sensibiliser la population nationale, en particulier celle des zones rurales, sur l’organisation du recensement des exploitants et exploitations agricoles.
Une campagne d’information et de sensibilisation est menée à différents niveaux et de manière hiérarchique. Huit délégations composées d’agents de la Direction des statistiques, de la documentation et de l’informatique (DSDI) et de chauffeurs parcourront les chefs-lieux de région du pays.
Ces missions rencontrent l’ensemble du corps préfectoral ainsi que les techniciens du secteur agricole (responsables régionaux des ministères impliqués dans la réalisation des modules complémentaires). Des réunions d’information et de sensibilisation seront organisées dans chacun des chefs-lieux des régions avec les préfets.
Le gouvernement ivoirien souhaite disposer de statistiques agricoles fiables et actualisées pour une meilleure planification de ses actions de développement, en particulier dans le secteur agricole. À cette fin, le projet de REEA a été initié pour améliorer le système de production des statistiques agricoles et obtenir des données récentes et fiables.
La première phase du REEA, axée sur les modules de base et communautaires, a été complétée en décembre 2016. La seconde phase consiste en la mise en œuvre des modules complémentaires, dont les échantillons seront tirés des bases de sondage constituées par le module de base.
Le projet bénéficie d’un financement de la Banque mondiale à travers le crédit de l’Association internationale de développement (IDA).
(AIP)
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