Dabou, 22 sept 2024 (AIP)-Des acteurs évoluant dans le domaine de la production d’aliments pour l’aquaculture ont renforcé, lors d’un atelier qui s’est tenu du mercredi 18 au vendredi 20 septembre 2024 à Dabou leurs capacités pour la fabrication d’aliments à base de matières premières locales.
Cet atelier, organisé avec l’assentiment du ministère des Ressources animales et halieutiques, s’intitule : “Atelier de formation des fabricants locaux d’aliments pour poisson à base de matières premières locales”.
Il visait, selon le coordonnateur du projet d’amélioration de la production d’intrants piscicoles performants, Sahoré Kouassi Arsène, à inverser la tendance en formant les acteurs à la fabrication d’aliments à base de matières premières locales afin que le coût de production du poisson soit relativement bas, la production abondante et accessible au citoyen lambda.
M. Sahoré a expliqué qu’avec le coût d’importation et les taxes, le coût de production du poisson oscille entre 1600 et 2500 F le kilogramme. Par ailleurs, le pays dépend à plus de 80% de de l’extérieur pour couvrir ses besoins en ressources halieutiques soit une sortie de devises de plus de 300 milliards de francs CFA.
Cet état de fait préoccupant a interpellé le ministère de tutelle qui, à travers ledit projet, a sollicité des universités et centres de recherche afin de mettre au point des formules efficaces à disposition des acteurs pouvant permettre de produire des aliments de qualité à base de produits locaux comme le son de riz, de maïs, la farine de riz, les tourteaux de coton, de soja, de palmiste, etc.
A l’ouverture de l’atelier, le conseiller technique du ministre Sidi Tiemoko Touré, en charge des questions d’aquacultures, Dr Kouakou Ernest, a traduit les encouragements du ministre au participants et souhaité qu’ils puissent maîtriser les charges d’exploitations et à terme permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre l’auto suffisance alimentaires en matière de ressources piscicoles.
Le secrétaire général de préfecture des Grands ponts, Kouadio Denis, a souhaité que plus qu’un atelier, cette rencontre soit une occasion d’échanges et de partage d’expériences pour faire du secteur aquacole une source de croissance économique à l’horizon 2026.
(AIP)
bec/fmo