« Nous vivons dans un monde où les menaces et les risques pour la paix et la sécurité internationales sont multiformes, complexes et en constante évolution. Placer le sort de la sécurité mondiale entre les mains de quelques privilégiés, alors que c’est la grande majorité qui supporte le poids de ces menaces est injuste, inéquitable et insoutenable », a déclaré le président Ramaphosa lors du ‘Sommet de l’avenir’ de l’ONU à New York.
Soulignant les guerres et les conflits en cours, ainsi que le problème du changement climatique, il a insisté sur le fait que la structure du Conseil de sécurité « ne représente pas tous les pays » et ne tient pas compte de la diversité des points de vue.
Le président sud africain a décrit le “Pacte pour l’avenir”, adopté par l’Assemblée générale, comme une opportunité de « revigorer le système multilatéral » et de tenir les promesses de réforme de la gouvernance mondiale, notamment du Conseil de sécurité et des institutions financières internationales.
Il a souligné que le pacte doit impliquer un renforcement de l’action multilatérale en faveur d’une paix durable. « Nous devons nous efforcer de parvenir à une paix juste et durable fondée sur le droit international », a déclaré Ramaphosa.
Le gouvernement sud-africain poursuit Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide, en raison de l’offensive menée par Tel-Aviv contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
(AIP)
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