Abidjan, 26 sept 2024 (AIP)- Le Comité national pour le mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange continentale Africaine (CN-ZLECAf) de Côte d’Ivoire a initié un séminaire de formation des femmes et des jeunes sur le marketing digital afin de leur permettre de mieux aborder le marché continental qu’offre le ZLECAf.
Selon le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Maturin Bambo, qui a ouvert mercredi 25 septembre 2024 cet atelier, dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf, un protocole sur le commerce numérique a été adopté en février 2024 lors du sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba. Cet accord permet de moderniser les échanges en facilitant l’intégration du commerce électronique.
En Côte d’Ivoire, ce protocole représente une opportunité majeure pour stimuler l’entrepreneuriat féminin et intégrer les jeunes dans les chaînes de valeur numériques, leur permettant ainsi de jouer un rôle central dans l’économie africaine.
Dans ce sens, le CN-ZLECAf organise du 25 au 26 septembre ce séminaire avec le soutien de la Facilité d’Assistance Technique pour la ZLECAf (EU-TAF), pour renforcer les capacités des femmes et jeunes entrepreneurs et leur permettre d’acquérir des compétences pratiques en création de boutiques en ligne, avec l’utilisation des réseaux sociaux pour stimuler les ventes, de disposer d’outils pour tirer pleinement profit des opportunités offertes par le commerce électronique et la ZLECAf.
Cet atelier est d’une importance particulière car il met en lumière l’inclusion des femmes et des jeunes, des acteurs qui constituent une force motrice indéniable de la société et de l’ économie.
«Leur participation active au commerce numérique est non seulement essentielle pour le développement économique de la Côte d’Ivoire, mais aussi un levier incontournable pour garantir un développement inclusif et durable», a-t-il souligné.
Pour la représentante de la secrétaire exécutive du CN-ZLECAf, Matenin Bamba, cet atelier ne se limite pas à un transfert de connaissances, mais permettra aux participants de tisser des liens et de bâtir des relations solides qui pourront nourrir leurs projets.
Selon la Banque africaine de développement (BAD), 58% des femmes africaines travaillent encore dans le secteur informel. Ce qui constitue une barrière supplémentaire à leur intégration dans les chaînes de valeur numériques formelles.
(AIP)
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