Bouaké, 29 sept 2024 (AIP)- Soixante travailleurs sociaux et agents de santé communautaires de la région de Gbêkê ont participé à un séminaire de formation sur les droits de l’enfant et de la femme, organisé par ONU Femmes du 23 au 28 septembre 2024 à Bouaké.
Ce séminaire, réalisé en deux vagues de 30 participants, avait pour objectif de renforcer la vulgarisation des droits de l’enfant et de la femme, y compris l’accès à la protection sociale, dans les zones rurales et périurbaines.
La session visait à améliorer les compétences et les connaissances des travailleurs sociaux et agents de santé communautaires, à les former à la collaboration, à la coordination et à l’accès aux services sociaux. Elle portait également sur le renforcement des compétences en communication et travail d’équipe afin d’assurer une collaboration efficace entre les autorités locales, les ONG et les communautés.
Les participants ont également reçu une formation sur les droits des enfants et des femmes, sur les violences basées sur le genre et sur la mise en place de systèmes de suivi-évaluation.
Selon la consultante-formatrice, Kossia Anzara Kamagaté, le renforcement des capacités permettra aux agents d’avoir une vision commune issue des outils nationaux mis à leur disposition pour garantir la qualité du service.
Ces outils incluent le document de politique nationale pour les soins et le soutien aux orphelins et autres enfants vulnérables du fait du VIH, le standard pour l’amélioration de la qualité des services offerts à ces enfants et à leurs familles, ainsi que le guide du soutien psychosocial.
La consultante a précisé que les programmes en faveur des orphelins et autres enfants vulnérables s’attaquent à la situation des enfants les plus affectés par la pandémie du VIH. Elle a ajouté que ces programmes ont permis de renforcer le système de protection de l’enfant en Côte d’Ivoire et de répondre au problème de vulnérabilité des enfants.
« Grâce à ces programmes, on a pu renforcer le système de protection de l’enfant en Côte d’Ivoire et on a pu adresser le problème de la vulnérabilité des enfants à partir d’une cible très vulnérable. Il va donc sans dire que quand le travailleur social se retrouve devant un cas un peu moins vulnérable, il est déjà outillé parce qu’il a déjà géré des cas complexe », a expliqué la consultante-formatrice.
(AIP)
rkk