Abidjan, 03 oct 2024 (AIP)-La Convention de la société civile ivoirienne (CNCI) et l’Initiative de la société civile pour les Objectifs de développement durable (ISCODD) en Côte d’Ivoire, ont réitéré leur plaidoyer, mardi 1er octobre 2024, autour du projet Benkadi, pour la création de l’Agence nationale de gestion Intégrée du littoral (ANAGIL).
Cette demande s’est faite à l’occasion de la présentation du rapport d’une étude sur l’application de la loi n° 2017-378 du 02 juin 2017 relative à l’aménagement, à la protection et à la gestion intégrée du littoral autour du projet Benkadi, à Abidjan dans la salle de la Commission nationale de la Francophonie (CNF).
« Aujourd’hui, on est en 2024 où le projet Benkadi qui est un projet de plaidoyer tire à sa fin en 2025. L’un des résultats qui, encore, est à la traîne, est celui de la prise de décret de l’agence nationale de gestion intégrée du littoral (ANAGIL). Parmi lesquels d’autres sont acquis à savoir le code de l’environnement qui a été signé avec la contribution du projet, les communautés qui ont adopté aujourd’hui des pratiques d’agricole durable, les documents au plan d’adaptation au changement climatique qui a été validé et adopter par le conseil régional des grands ponts », a déclaré, le représentant de l’équipe du projet Binkadi, Dr Appoh Kouassi.
Selon lui, le littoral est confronté à de nombreux défis et la création de cette agence pourra permettre aux communautés d’être à l’aise. A l’Etat et aux acteurs de mieux contenir toutes les agitations sur le long du littoral et qu’ils aient beaucoup d’acteurs qui interviennent dont on ne sait pas la place et la procédure. Donc il faudrait cette agence pour également mieux structurer ces éléments.
Pour la présidente de l’ISCODD-CI, Rachel Gogoua, les immeubles et les infrastructures n’existeront plus si des dispositions ne sont pas prises pour réduire l’avancée de la mer.
« La Côte d’Ivoire à 550 kilomètres de côte, mais il y a des endroits dangereux. Dans le cadre de la loi N°2017-378 du 02 juin 2017 relative à l’aménagement, à la protection intégrée du littoral, le projet de la création n’a pas encore été fait. Nous attirons l’attention des autorités parce que l’érosion continue de plus belle, les désastres sont et les conséquences sont là, nous les vivons tous et toutes. En tant qu’acteur de la société civile, notre action ainsi que pour l’Etat est complémentaire, nous voulons renforcer leur mission. Malheureusement, il est difficile d’atteindre nos objectifs sans la création de l’ANAGIL », a signifié Mme Gogoua.
Elle a également ajouté la volonté des parties prenantes au projet Benkadi d’appeler les acteurs principaux dont le ministère des mines, de l’hydrocarbure, de l’assainissement, de la construction, des eaux et forêts, des industries, des maritimes pour une réunion qui va instruire un dialogue pour se donner des idées ensemble de l’agence.
Le projet de plaidoyer ‘’Benkadi’’ entend mobiliser les membres de ces organisations ouest africaines autour de l’ambition de contribuer à une société civile forte, qui travaille à atténuer les effets du changement climatique sur les communautés vulnérables du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire.
(AIP)
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