Séguéla, 20 oct 2024 (AIP) – Les leaders communautaires et les guides religieux doivent s’impliquer dans les activités du projet SWEED soutenant les femmes et les enfants pour un meilleur dividende démographique dans la région du Worodougou.
Lors de l’atelier bilan de la deuxième phase du projet tenu jeudi 17 octobre 2024, sous la présidence du secrétaire général 2 de la préfecture de Séguéla, Ango Aristide, le responsable du projet a encouragé également les leaders et chefs de village à dénoncer les violences basées sur le genre.
Leur implication aidera à résoudre les difficultés rencontrées par les agents communautaires, a-t-il rassuré.
Cet atelier bilan a été marqué par l’absence de nombreux chefs et de la population, à cause des travaux champêtres, a-t-on justifié. De plus, il existe un manque de dénonciation des violences, notamment des mariages forcés et des violences conjugales, très présents dans la région, a souligné le président de l’ONG ARSIP, le révérend pasteur Isaac Zirignon.
Les participants à l’atelier se sont engagés à pérenniser les activités au terme du projet prévue à la fin du mois d’octobre. Ils ont également recommandé une meilleure coordination entre les acteurs qui œuvrent pour l’autonomisation des femmes et des jeunes filles.
Le projet SWEED a été lancé en 2018 en Côte d’Ivoire, avec le soutien de la Banque mondiale, L’Alliance des religieux pour la santé intégrale et la promotion de la personne humaine en Côte d’Ivoire (ARSIP) assure la mise en œuvre depuis 2022 dans le Worodougou.
(AIP)
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