Aboisso, 21 oct 2024 (AIP) – Au total, 20 agents de police aux frontières, originaires des localités de Noé, Tiapoum-Frambo, Niablé, Adiaké et Assinie Mafia, ont bénéficié d’une formation de recyclage de cinq jours, organisée du 16 au 20 octobre 2024 à Aboisso.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du projet « Gestion des frontières en Côte d’Ivoire », financé par la Confédération Suisse.
L’initiative vise à renforcer les capacités des agents des postes de police frontière (PPF) en matière de lutte contre la fraude documentaire et de gestion des crimes transnationaux. Sous l’encadrement de Ouattara Mocktar, expert en fraude documentaire, et avec l’appui de l’équipe du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), les agents ont acquis des compétences clés dans la détection des fraudes documentaires et le respect des droits de l’homme.
Les participants ont exprimé leur satisfaction à l’issue de la formation, affirmant avoir acquis de nouvelles connaissances qui amélioreront leur efficacité dans l’exercice de leurs fonctions. Selon eux, cette formation leur permettra d’être plus vigilants et réactifs dans la sécurisation des frontières ivoiriennes.
À la fin de la formation, ils ont reçu des fiches réflexes comme outils opérationnels pour les guider dans leurs tâches quotidiennes de contrôle aux frontières. Ces documents leur fourniront une référence rapide pour traiter les situations de fraude et d’usurpation d’identité. Ils ont également reçu des diplômes de participation après l’évaluation finale.
La cheffe du projet « Gestion des frontières en Côte d’Ivoire », Nataliya Spuvjini, a précisé que la formation portait non seulement sur la fraude documentaire, mais aussi sur la réglementation transfrontalière, soulignant ainsi la globalité des enseignements reçus par les agents.
Le préfet de police était représenté lors de cette session par le commissaire Soumahoro Daouda, chef du commissariat mixte de Noé. Il a remercié la hiérarchie policière ainsi que les partenaires financiers qui ont permis la réalisation de cette formation.
M. Soumahoro a rappelé que les frontières sont des instruments de souveraineté et que cette initiative renforce la capacité de la police à lutter contre diverses infractions liées à la mobilité humaine, telles que la fraude documentaire, la traite des êtres humains et le trafic de migrants, qui prolifèrent dans certaines zones frontalières.
Cette formation a été précédée d’une visite de terrain aux postes frontaliers visant à voir les agents en situation. Plusieurs autres formations similaires sont prévues pour les agents des autres postes frontaliers de Côte d’Ivoire a-t-on appris.
(AIP)
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