Songon, 6 nov 2024 (AIP)- L’Association pour les plantes d’Afrique a sensibilisé sur l’importance de la préservation des plantes, en mettant en avant leur beauté et leur valeur et soulignant les menaces qui pèsent sur elles, lors du premier Salon des plantes d’Afrique, ouvert mardi 05 au samedi 09 novembre 2024 à la bibliothèque nationale et au Musée des civilisations de Côte d’Ivoire sis à Abidjan-Plateau.
Procédant à l’ouverture du Salon, le représentant du ministre des Eaux et Forêts, le colonel Michel Nianba, a félicité les initiateurs, mettant en lumière la richesse et la diversité des espaces indigènes de notre continent avant de lancer un appel à la préservation de notre biodiversité.
Il a rappelé les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Il s’agit de l’urbanisation, la déforestation, le changement climatique et l’exploitation et l’utilisation non durable qui mettent en péril ce trésor inestimable.
Face à cette situation préoccupante, le gouvernement a adopté de nouvelles politiques forestières puis à développer une stratégie pour sa mise en œuvre.
‘’Cette stratégie consiste à la préservation de la biodiversité, à la préservation d’un climat national propice aux activités agricoles et au cadre de vie, au développement social et économique et au respect des engagements internationaux.’’, a-t-il expliqué.
Cette première édition propose deux expositions, dont une avec des stands et la seconde avec des photographies. Six conférences sont également au menu pour ce mercredi 6 et jeudi 7 novembre ainsi que des concours à l’endroit des élèves.
“Ce salon appelle à une réelle prise de conscience pour préserver et valoriser ses merveilleuses plantes. Des démarches seront menées auprès des acteurs institutionnels et privés pour mener à bien ce projet dans une perspective de développement durable ‘’, a indiqué le président de l’Association pour les plantes d’Afrique, Ibrahim Ouattara.
Selon lui, le continent africain compte de nombreuses espèces indigènes de plantes dont l’importance est vitale à plus d’un titre.
Il a cité en guise d’exemple le Néré (Parkia biglobosa), l’amvout (Trichoscypha abut), l’arbre de l’apki (Ricinodendron heudoletii), le manketti ou mongongo (Schinziophyton rautanenii), la karité (Butyrospermum parkii), le soubgan (Lippia multiflora), le baobab (Adansonia digitata) et bien d’autres.
Sauvages ou peu domestiquées, ces plantes sont utilisées par les populations locales et même d’ailleurs, à des fins alimentaires, nutritionnelles, thérapeutiques, économiques et culturelles qui laissent entrevoir d’importantes perspectives de développement.
(AIP)
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