Abidjan, 8 nov 2024 (AIP)- Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a sensibilisé jeudi 7 novembre 2024 les populations d’Arrah à la gestion durable des terres, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse (JMLDS) 2024, autour du thème, « Unis pour les terres : notre patrimoine, notre avenir ».
Cette activité s’est tenue en présence du corps préfectoral, des chefs traditionnels et religieux, des représentants issus des ministères techniques, du secteur privé et des ONG.
La célébration de l’édition 2024 de la JMLDS par la Côte d’Ivoire vise, non seulement, à sensibiliser les populations aux problèmes liés à la dégradation des terres, à la sécheresse et sur les techniques de restauration des terres, mais également à susciter auprès de celles-ci, l’organisation d’opérations de planting d’arbres à travers le pays.
Le représentant du maire d’Arrah, Allou Noël s’est félicité du choix porté sur sa commune à l’occasion de la célébration de cet événement, et a salué la mobilisation des participants.
Le directeur général de l’Environnement, Dagnogo Sidi Braïma, représentant le ministre Assahoré Konan Jacques, a rappelé les actions du pays en faveur de la lutte contre la désertification et sécheresse.
Il s’agit notamment de l’organisation en mai 2022, à Abidjan, de la 15éme Conférence des parties de l’Organisation des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15) et le lancement de « l’initiative d’Abidjan ou Abidjan Legacy program ».
Cette initiative multisectorielle propose une nouvelle trajectoire de développement des paysans du tiers monde basé sur la promotion d’une agriculture climato-résiliente, productive et capable de répondre aux enjeux de durabilité, de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de lutte contre la pauvreté et d’accès équitables aux ressources quel que soit le sexe.
M. Dagnogo a appelé à une action collective pour arrêter et inverser les tendances alarmantes afin d’atteindre les engagements mondiaux visant à restaurer 1,5 milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030.
En effet l’environnement se dégrade chaque jour davantage du fait des activités de l’homme. Malgré les nombreuses alertes de la communauté internationale au travers des Accords environnementaux multilatéraux, la planète terre continue de souffrir des impacts négatifs des activités humaines.
« Nous dégradons chaque année plus de 100 millions d’hectares de terres saines et productives. Et, nos sols dont la formation peut prendre des centaines d’années, s’épuisent en quelques minutes. Les sécheresses frappent de plus en plus durement et plus souvent, les femmes et les filles sont les premières et les plus touchées. », a-t-il relevé.
Face à ce constat, il a invité les populations à prendre conscience de l’importance de la terre, de son rôle dans la dégradation des sols, mais aussi son rôle dans sa préservation et sa restauration pour une vie agréable des générations futures.
Instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1994, la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque 17 juin. Cette journée est l’occasion pour la communauté internationale de faire le bilan des actions menées par la convention depuis sa création et de sensibiliser les populations aux conséquences désastreuses de ces phénomènes et les actions à mener pour préserver les terres.
(AIP)
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