Séguéla, 14 nov 2024 (AIP) – Le directeur des ressources humaines de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), colonel major Ouattara Kassoum, a déclaré que le braconnage, les feux de brousse et la transhumance des bœufs sont des problèmes persistants, lors de l’atelier bilan des activités 2024 et de la planification 2025 du parc national du mont Sangbé, présidé par le préfet de région du Worodougou, Karim Diarrassouba, mardi 12 novembre 2025, à Séguéla.
Le parc national du mont Sangbé, créé en 1976, s’étend sur environ 100 000 hectares et couvre les régions du Worodougou, du Tonpki et du Bafing. Il abrite une faune riche et diversifiée, notamment des éléphants, des buffles et des hippopotames, et offre des paysages propices au tourisme.
Le colonel major Ouattara a précisé que le braconnage diminue le nombre d’animaux sauvages, menaçant la valeur universelle du parc. Les feux de brousse et la transhumance des bœufs ont également un impact négatif sur le parc. Pour réduire ces menaces, il a recommandé d’intensifier la sensibilisation des populations locales. Il a souligné qu’elles n’ont aucun intérêt à poursuivre ces actions destructrices.
Malgré ces défis, l’atelier s’est félicité des activités de l’OIPR réalisées à 72% pour 2024, avec l’espoir d’atteindre 80% d’ici fin décembre. Les participants ont élaboré une nouvelle planification pour 2025, intégrant les suggestions et recommandations pour une meilleure gestion du parc national du mont Sangbé.
(AIP)
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