Abidjan, 17 nov 2024 (AIP)- Les ministres africains de l’Environnement se sont réunis dimanche 17 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan, en marge de la 29e Conférence des parties (COP 29) de la Convention des Nations-Unies sur le changement climatique, pour établir une position commune face aux négociations à venir.
Cette rencontre fait suite à la 10e session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) tenue en septembre 2024 à Abidjan, Côte d’Ivoire, indique une note transmise à l’AIP.
Les ministres ont examiné les positions essentielles pour le continent africain, notamment le financement de l’adaptation, les mécanismes de marché carbone, la question des pertes et dommages, ainsi que le transfert et le renforcement des capacités.
Ils ont également souligné l’importance de rappeler que l’Afrique n’est pas responsable du changement climatique et que les pays développés doivent prendre leurs responsabilités et financer les initiatives climatiques.
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Pr Kouadio Georges, représentant le ministre Jacques Assahoré, a exprimé sa gratitude envers les ministres pour leur engagement lors de la CMAE et souligné l’importance des accords atteints à Abidjan.
Un point a été fait sur l’avancement des négociations concernant la position commune africaine, avec des interventions du président du groupe africain des négociateurs sur le changement climatique et du secrétariat du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
La présidente de l’ALCEN a rappelé que l’Afrique, en tant que continent le moins responsable du changement climatique, doit se faire entendre. « Les pays développés, en tant que principaux pollueurs, doivent financer les initiatives climatiques », a-t-elle souligné, évoquant le principe du pollueur-payeur.
La prochaine session de la CMAE a été annoncée pour se tenir à Tripoli, en Libye, à une date qui sera déterminée avec le secrétariat.
Cette réunion stratégique témoigne de la volonté des pays africains de s’unir et de défendre leurs intérêts lors des négociations climatiques à venir, malgré les défis à surmonter.
(AIP)
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