Abidjan, 21 nov 2024 (AIP)-Le ministre des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), Sidi Tiémoko Touré, a appelé les acteurs de la filière ainsi que les collectivités territoriales à adhérer à la nouvelle initiative portée par son département, visant à garantir une viande de qualité et sûre pour les consommateurs.
ll a procédé, jeudi 21 novembre 2024, au lancement d’équipes relevant de son département, sur lesquelles repose désormais l’opérationnalisation, dans le district autonome d’Abidjan, d’un nouveau dispositif de contrôle et d’inspection du circuit d’approvisionnement en viande, depuis l’abattage jusqu’à l’assiette du consommateur.
Le déploiement de l’initiative ne rencontre pas l’assentiment de tous, au point que des individus, usant de violences, ont provoqué le report de la cérémonie de mise en route des équipes d’inspection, initialement prévue le lundi 18 novembre 2024, à l’abattoir de Port-Bouët.
Le ministre Sidi Touré, lors du lancement des équipes de contrôle, relocalisé au Plateau, a rappelé l’assise légale du nouveau dispositif.
« Selon la réglementation en vigueur, le contrôle et l’inspection officiels relèvent exclusivement du ministère des Ressources animales et halieutiques, de même que la gestion des risques sanitaires associés aux animaux, aux denrées animales et d’origine animale, conformément à la loi 2020-995 du 30 décembre 2020 portant code de la santé publique vétérinaire », a-t-il expliqué.
La conséquence logique de cette disposition est, selon lui, que le personnel dédié au contrôle et à l’inspection sanitaires vétérinaires dans les abattoirs soit « nécessairement » constitué d’agents vétérinaires compétents et expérimentés, agissant pour le compte du MIRAH. Il étant également entendu que c’est le département dont les services vétérinaires ont pour fonction de garantir que les certificats sanitaires régissant les échanges commerciaux des denrées animales et d’origine animale répondent aux normes de santé animale et de sécurité sanitaire.
« Je vous invite à accueillir cette nouvelle organisation. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre, un chapitre prometteur pour notre secteur et la santé publique. Je peux comprendre que tout changement apporte souvent des résistances, mais chers frères et sœurs, par rapport à ce que nous consommons, ce dispositif que nous déployons se fera parce que nous y avons tous intérêt. J’invite toutes les collectivités locales à y adhérer, car cela ne pourra pas se faire autrement, parce que c’est aussi une instruction ferme du président de la République, Alassane Ouattara, concernant la qualité des aliments consommés par les Ivoiriens », a conclu Sidi Touré.
(AIP)
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