Abidjan, 21 nov 2024 (AIP) – Le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, Denis Charles Kouassi, a signé mercredi 20 novembre 2024, un mémorandum de coopération avec le secrétaire général de l’Association africaine de la sécurité sociale (ASSA), Meshach Bandawe pour renforcer et étendre les systèmes de couverture sociale.
M. Kouassi a souligné que ce partenariat permettra de renforcer et d’étendre les systèmes de couverture sociale, tout en s’attaquant aux déficits structurels à travers des réformes paramétriques. Il s’agit également d’optimiser les fonds disponibles en les orientant vers des investissements stratégiques excédentaires et, enfin, d’accélérer la digitalisation des services publics, les rendant ainsi plus accessibles, efficaces et transparents.
« Nous avons devant nous une opportunité unique de transformer nos systèmes de sécurité sociale en Afrique, pour qu’ils deviennent plus inclusifs, plus résilients et mieux adaptés aux défis démographiques et économiques de l’avenir », a-t-il déclaré.
Il a également insisté sur le fait que cette transformation ne pourra être accomplie qu’avec la mobilisation de toutes les parties prenantes : gouvernements, citoyens, entreprises et organisations internationales de sécurité sociale, telles que l’ASSA. Cette synergie est essentielle pour bâtir un avenir plus juste et équitable pour les générations futures.
De son côté, le secrétaire général de l’ASSA, Meshach Bandawe, a salué cette collaboration qui marque l’intégration de la Côte d’Ivoire dans l’instance panafricaine de sécurité sociale.
« Il s’agit d’un pas significatif vers la mise en commun des efforts à l’échelle du continent pour renforcer les activités de développement et de sécurité sociale en Afrique. Nous faisons face à de nombreux défis, mais également à des opportunités qui, si elles sont exploitées de manière concertée, peuvent transformer les richesses de notre continent », a déclaré M. Bandawe.
Il a notamment évoqué les enjeux de digitalisation, de réglementation à l’échelle continentale et d’investissement. Selon lui, l’efficacité des systèmes de protection sociale repose sur une approche collaborative et synergique entre les différents acteurs, à travers l’association.
Plusieurs caisses de prévoyance sociale en Afrique explorent de nouvelles sources alternatives de financement, telles que la taxation des transactions numériques.
Cette approche permettrait de capter une partie des flux financiers générés par l’économie digitale ou encore de mobiliser les contributions des plateformes numériques, afin de financer les mécanismes de protection sociale pour les travailleurs qu’elles emploient.
(AIP)
bsp/zaar