Envoyé spécial, Traoré Mamadou
Budapest (Hongrie), 22 nov. 2024 (AIP) – La promotion de l'”Open science” (Science ouverte) comme vecteur de confiance entre les chercheurs et la société a marqué des échanges lors d’un panel organisé dans le cadre du Forum mondial des sciences (WSF) 2024 à Budapest.
Experts et décideurs ont exploré, jeudi 21 novembre 2024, les mécanismes nécessaires pour favoriser la transparence et encourager une participation citoyenne accrue dans les processus scientifiques.
La directrice adjointe pour les sciences naturelles à l’UNESCO, Lidia Brito, a affirmé que « la science ouverte est une clé pour établir un dialogue constructif entre la communauté scientifique et les citoyens ».
Selon elle, des données accessibles et des méthodologies partagées peuvent renforcer la crédibilité des travaux de recherche et encourager leur adoption par les décideurs et le grand public.
Tamara Elzein, secrétaire générale du Conseil national libanais pour la recherche scientifique, a plaidé pour sa part pour un renforcement des outils pédagogiques pour permettre aux citoyens de mieux comprendre les enjeux scientifiques. L’éducation scientifique et les collaborations interdisciplinaires sont des composantes essentielles pour combler le fossé entre science et société, a-t-elle argumenté.
Dans une perspective de justice globale, Quarraisha Abdool Karim, présidente de l’Académie mondiale des sciences, a appelé à des partenariats inclusifs intégrant les savoirs locaux et autochtones, tout en prônant une co-construction des connaissances. Elle a également insisté sur le rôle des plateformes numériques pour démocratiser l’accès à l’information scientifique.
Le WSF 2024 continue d’explorer des approches innovantes pour bâtir une science plus accessible, participative et utile à l’ensemble de l’humanité. Le Forum, qui se déroule jusqu’au 23 novembre, rassemble des scientifiques, décideurs politiques et acteurs de la société civile de plus de 100 pays.
(AIP)
tm