Abidjan, 23 nov 2024 (AIP) – Les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale ont approuvé à l’unanimité la loi de finances portant sur le budget de l’État pour l’année 2025, ainsi que son annexe fiscale.
Cette loi a été présentée par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, lors d’une séance tenue tôt vendredi 22 novembre 2024 à 5 h 30 du matin.
Par ce vote, la représentation nationale donne son autorisation au gouvernement pour l’exécution du budget de l’État, qui s’élève à 15 339,2 milliards de FCFA, au bénéfice des populations.
Il a fallu quatre jours d’intenses débats, du lundi 18 au vendredi 22 novembre, marqués par la présentation et la défense des crédits budgétaires des ministères par tous les membres du gouvernement devant l’hémicycle.
Les débats concernant les budgets des ministères sectoriels se sont achevés dans la nuit de vendredi, à 4 h, avec les interventions des ministres d’État en charge de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, ainsi que ceux des Ressources animales et halieutiques, et du Commerce et de l’Industrie.
« C’est avec une grande satisfaction que nous clôturons la session budgétaire pour l’année 2024, portant sur le budget de 2025. Après quatre jours et une nuit entière de débats, nous avons enfin conclu. », s’est félicité le ministre des Finances et du Budget qui a supervisé tous les travaux et a contribué activement dans les débats pour la compréhension des députés.
Il a souligné que, pour l’année 2025, en dépit des tensions géopolitiques persistantes à l’échelle mondiale et régionale, ainsi que du resserrement des conditions financières internationales, la croissance économique devrait maintenir son dynamisme, avec un taux projeté à 6,3 %. Parallèlement, l’inflation devrait continuer à diminuer, s’établissant à 3,7 % contre 4 % en 2024.
« Sur le plan des finances publiques, la politique budgétaire de 2025 visera à renforcer la consolidation budgétaire en réduisant le déficit budgétaire à 3 % du PIB, conformément au seuil communautaire de l’UEMOA. Cela sera réalisé grâce à la poursuite des efforts pour accroître la mobilisation des recettes extérieures, maîtriser les dépenses de fonctionnement et renforcer la viabilité de l’endettement public », a-t-il ajouté.
Devant la représentation nationale, l’émissaire du gouvernement a tenu à rassurer que, pour garantir l’atteinte des objectifs du budget 2025, le respect rigoureux de la discipline budgétaire sera impérativement observé, en particulier dans le cadre des exigences fixées par les règles de gestion des finances publiques en mode budget-programmes.
(AIP)
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