Bouaké, 30 nov 2024 (AIP)- L’ONG Afrique Espoir (AFES), par la voix de son président du conseil d’administration, Dr Kouakou Marcellin, a sollicité le vendredi 29 novembre 2024 l’implication des journalistes de la région de Gbêkê dans la campagne de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Selon Dr Kouakou, les journalistes, en tant que communicateurs et informateurs, peuvent contribuer à sensibiliser les populations sur les problématiques liées aux VBG à travers leurs productions. Il a expliqué que cette démarche vise à soutenir les actions de sensibilisation menées par l’ONG pour permettre aux femmes de vivre sans violence.
« Les journalistes sont des communicateurs, des informateurs. A ce titre, nous avons décidé de les associer à ce grand projet de sensibilisation contre les VBG que notre organisation entend conduire pour que chaque femme vive sans peur de violence. Nous voulons qu’ils s’engagent à nos côtés en sensibilisant les populations sur la problématique des BG à travers leurs productions », a-t-il justifié.
Une session de formation, organisée à leur intention du 29 au 30 novembre 2024 à l’amphithéâtre des Établissements Henri Poincaré de Bouaké-N’Gattakro, avec le soutien technique et financier du PNUD, a permis de renforcer leurs compétences.
Le premier volet, animé par la directrice de la clinique juridique de Bouaké, Reine Kouamé, portait sur les généralités des VBG. Les différents types de VBG et les instruments juridiques de protection et les mesures de répression ont été abordés. Les six types de VBG présentés incluent le viol, les agressions sexuelles et physiques, le mariage forcé ou précoce, ainsi que le déni de ressources, d’opportunité ou de service. La formatrice a également évoqué les conséquences des VBG et les sanctions prévues par la loi.
Le second volet, assuré par le président de l’Union nationale des journalistes et correspondants de presse de Côte d’Ivoire (UNAJCOP-CI), Ladji Abou Sanogo, portait sur l’application du code d’éthique et de déontologie du journaliste ivoirien dans le traitement des informations liées aux VBG. Il a rappelé les exigences de ce code, notamment, le respect de la dignité des personnes et l’interdiction de publier des images portant atteinte à l’honneur ou à l’intégrité des sujets.
M. Sanogo a exhorté les journalistes de la région de Gbêkê à appliquer à la lettre les dispositions de ce code d’éthique et de déontologie, de s’en servir comme une boussole pour une couverture médiatique responsable du phénomène des VBG.
Cette session a inclus un concours intitulé « Ma contribution à la lutte contre les VBG », récompensant les trois meilleurs messages de sensibilisation. Ces messages seront diffusés sur les radios locales et d’autres médias audiovisuels et écrits pour appuyer la campagne de sensibilisation de l’ONG Afrique Espoir.
(AIP)
rkk