M. Kouassi a expliqué les nombreux avantages de ce projet, notamment la possibilité de visiter et d’entretenir les ruches une fois par semaine, ce qui permet aux villageois de travailler dans leurs champs tout en s’occupant des abeilles.
La récolte de miel, estimée à 12 kg par ruche, peut se faire plusieurs fois par an, soit sur une période de trois à quatre mois.
Ce projet contribue également à la reforestation, car les abeilles participent à la pollinisation des plantes.
Le chef du secteur de la réserve intégrale de mont Nimba, le commandant Koffi Assari, a souligné que ce projet apicole offre une alternative au braconnage et à la coupe illégale d’arbres dans la réserve, permettant aux populations locales de générer des revenus sans nuire à l’environnement.
Le représentant des populations riveraines, Déa Fana, a exprimé la gratitude des habitants de Bouan-Houyé envers l’Union européenne et l’OIPR pour leur soutien.
Les villageois ont également mis en avant les bénéfices de ce projet, qui leur offre non seulement une source de revenus mais aussi des avantages pour la production agricole, la santé avec le miel naturel et la préservation de l’écosystème local. Ils ont ainsi demandé l’extension de ce programme aux autres villages riverains du mont Nimba.
(AIP)
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