Duékoué, 06 déc 2024 (AIP) – La direction régionale zone ouest de l’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a présenté, mercredi 04 novembre 2024, les résultats des travaux d’élaboration de la carte d’occupation du sol du parc national du Mont Péko (PNMP), et de sa périphérie, qui ont été validés par l’ensemble des parties prenantes.
il s’agit en l’occurrence de la direction générale de l’OIPR, l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), le Conseil café-cacao, les directions régionales de l’environnement, et des Eaux et Forêts, les autorités administratives, les collectivités territoriales, ainsi que les partenaires techniques et financiers.
Selon le responsable de la cellule suivi écologique et des bases de données géographiques à la direction générale de l’OIPR, Colonel Pascal Kouamé N’Dri, l’objectif visé par cette validation est d’avoir un aperçu de l’état du parc du mont Péko, afin d’orienter les actions de conservation et de gestion durable de cette aire protégée. Il s’agit aussi de renforcer la gestion durabledue ce parc, de présenter ses fonctions écologiques, et de promouvoir une approche participative et inclusive dans la gestion des ressources naturelles.
«Pour l’élaboration de la carte d’occupation du sol du parc, nous nous sommes appuyés sur le traitement des images satellitaires. Nous avons adopté une méthode de classification qui permet d’être beaucoup plus précis. Ce travail nous a permis d’avoir une carte d’occupation du sol, qui reflète la réalité du terrain, vérifiée avec les données de validation que nos équipes ont collectées», a fait savoir Colonel Kouamé.
L’analyse a pris en compte la forêt secondaire, la forêt en reconstitution, les formations herbacées, les cultures sous forêts, abandonnées, les plantations de cacao et d’hévéa, les recrus herbeux post culturaux et les sols, mous ou faiblement végétalisés. Il est ressorti de ces études de terrain, un total-forêt de 24,63%, et un total non forêt de 74,37%, dont 18% de plantations, abandonnées au sein du parc.
Colonel Pascal Kouamé N’Dri a incité les acteurs et les différentes structures engagés dans la préservation du Mont Péko à améliorer l’existant, en encourageant les initiatives d’appui aux populations, tels que le financement de micro-projets, l’effectivité du prix vert de la communauté, qui s’illustrent le mieux dans les actions sa sauvegarde, et la pratique de l’agroforesterie, gages de reconstitution progressive des ressources naturelles.
(AIP)
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