Yamoussoukro, 16 déc. 2024 (AIP) – Plus de 3000 acteurs de l’industrie extractive de Côte d’Ivoire ont clôturé ce samedi 14 décembre 2024 à Yamoussoukro la 8e édition des mining olympiades, considérée comme le plus grand événement sportif des professionnels du secteur minier du pays.
Avec le soutien de la société pour le développement minier de Côte d’Ivoire (SODEMI), les olympiades ont été marquées cette année par une conférence scientifique organisée à l’amphithéâtre Eza Akélé de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB), des compétitions sportives et une soirée de remise des prix.
« Tous les professionnels du secteur minier de Côte d’Ivoire se retrouvent à Yamoussoukro, capitale politique de notre pays, au centre du pays, donc à égale distance de toutes les mines, pour se détendre et passer un moment ensemble. Voilà le principal objectif de ce rassemblement sportif », a déclaré Jean-Claude Diplo, président de la Chambre des mines de Côte d’Ivoire.
Le deuxième objectif, selon lui, est que les mining olympiades offrent une occasion unique pour toutes les compagnies et leurs employés de mieux se connaître, de tisser des liens, de partager leurs expériences, « mais aussi de prolonger leurs activités dans le cadre de rencontres d’affaires, entre fournisseurs et prestataires, ou encore entre fournisseurs et donneurs d’ordres. C’est donc également un lieu où notre activité minière se prolonge ».
Le secteur minier en Côte d’Ivoire connaît une forte croissance, avec la construction et l’inauguration de trois nouvelles mines industrielles en 2024. « C’est une première en Côte d’Ivoire, un développement qu’il convient de saluer », a affirmé Ferdinand Kouassi, représentant du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.
À la fin de l’année 2023, les sociétés minières avaient produit un total de 51.185 tonnes d’or. Les recherches se multiplient dans le sous-sol ivoirien, avec actuellement 189 permis de recherche actifs.
« Les récentes découvertes aurifères réalisées dans le cadre des projets Koné et Endeavour Mining offrent de très bonnes perspectives pour le secteur minier ivoirien, en contribuant à augmenter la production des sociétés déjà en activité », a ajouté Ferdinand Kouassi.
En marge de cette 8e édition des mining olympiades, l’INPHB et le Groupement des Professionnels Miniers de Côte d’Ivoire ont signé une convention, renforçant ainsi la coopération entre les deux parties dans le domaine de la formation.
« Le secteur minier ne peut se développer sans des compétences solides, au niveau national. L’INPHB forme des ingénieurs et des techniciens de très haut niveau, reconnus à l’échelle internationale. Notre rôle est d’exploiter ce pôle d’expertise pour former davantage de nationaux, afin qu’ils portent le développement et la croissance du secteur minier », a conclu Jean-Claude Diplo.
(AIP)
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