Bouna, 21 déc 2024 (AIP)– Le nouveau cadre de coordination pour la gestion des demandeurs d’asile a été présenté mercredi 18 décembre 2024 à Bouna, aux acteurs humanitaires, directeurs régionaux et bien d’autres personnes intervenant dans la gestion de ces personnes déplacées, dans la région du Bounkani.
Le nouveau cadre a été présenté lors de la réunion des acteurs intervenant à la situation des demandeurs d’asile. La rencontre, présidée par le préfet de région Yacouba Doumbia, a été animée par Évarice Délagoulé, chef de bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Bouna, et Martin Diby Yao, représentant de la direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et personnes apatrides (DAARA).
Adopté sous l’autorité du Conseil national de sécurité (CNS) le 9 décembre 2024, ce cadre vise à structurer et assainir les interventions liées à la gestion des demandeurs d’asile. Il établit une organisation claire où, au niveau national, le CNS assure la présidence, tandis qu’en région, cette responsabilité incombe aux préfets. Cette approche met un accent particulier sur le rôle renforcé des autorités locales dans la coordination des actions sur le terrain.
Le nouveau dispositif confie aux directeurs régionaux des ministères techniques un rôle important dans la coordination des interventions relevant de leurs secteurs respectifs. Ils devront veiller à l’organisation et à l’harmonisation des actions afin d’éviter toute forme d’anarchie. Cette nouvelle structure entend ainsi améliorer l’efficacité des réponses humanitaires tout en préservant l’ordre et la clarté des initiatives.
Parmi les mesures phares adoptées figure l’interdiction des visites inopinées sur les sites des demandeurs d’asile. Cette décision vise à garantir une meilleure gestion des sites et à éviter des perturbations imprévues qui pourraient nuire au bien-être des populations concernées ou compromettre la coordination des activités sur le terrain.
Les participants à la réunion ont salué ce nouveau cadre de coordination, estimant qu’il représente une avancée majeure dans la gestion des demandeurs d’asile dans la région du Bounkani. Ils ont également réaffirmé leur engagement à œuvrer dans le respect de ces nouvelles orientations pour améliorer les conditions de vie des populations déplacées et optimiser l’impact des interventions humanitaires.
(AIP)
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