Abidjan, 19 dec 2024 (AIP)- La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, a lancé jeudi 19 décembre 2024 à Abidjan, un appel à l’action, à l’ouverture de la réunion du Mécanisme multi-acteurs de prévention et lutte contre la corruption selon une approche basée sur les droits de l’Homme axée sur le thème, « La lutte contre la corruption et le trafic d’influence ».
Mme Sangaré a souligné l’importance de cette rencontre pour aborder les implications de la corruption sur les droits humains.
« Le trafic d’influence est un acte de corruption. Il entrave la jouissance des droits de l’Homme. En effet, le but du trafic d’influence est d’avantager certaines personnes ou petits groupes de personnes et d’en désavantager d’autres, en leur refusant l’accès aux biens ou la jouissance de leurs droits. Il menace l’égalité de traitement et l’interdiction de discrimination », a-t-elle rappelé.
La présidente du CNDH a rappelé l’engagement pris lors du lancement du mécanisme en décembre 2021, visant à renforcer les capacités des points focaux en matière de prévention et de lutte contre la corruption.
Elle a remercié les participants pour leur engagement et la qualité de leurs contributions qui ont permis d’obtenir un soutien technique et financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Le trafic d’influence, défini comme un acte de corruption constitue une menace directe à l’égalité de traitement et à l’accès aux droits fondamentaux, relève-t-on.
Mme Sangaré a exprimé la volonté du CNDH d’améliorer la compréhension de ce phénomène parmi les points focaux et de proposer des actions concrètes pour le combattre.
Elle a expliqué que cette réunion a pour objectif de favoriser un échange constructif entre les participants, afin de partager des expériences et de développer des stratégies efficaces contre le trafic d’influence.
A cet effet, une communication du conseiller à la Haute autorité pour la bonne gouvernance, Dr Yéo Adama, est attendue sur le thème de la réunion.
Le CNDH continue de promouvoir une approche basée sur les droits de l’homme dans la lutte contre la corruption, impliquant particulièrement les jeunes, pour bâtir un avenir plus juste et équitable, note-t-on.
(AIP)
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