Abidjan, 27 déc 2024 (AIP) – Les résultats de l’atelier national du cadre harmonisé pour l’analyse et l’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire ont été présentés, lundi 23 décembre 2024, à Abidjan.
Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour assurer la sécurité alimentaire dans le pays, a réuni des experts, des décideurs, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
La rencontre a permis d’informer les acteurs gouvernementaux, les organisations internationales, les ONG, les partenaires de développement et la société civile sur les zones identifiées comme étant à risque et les populations affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, dans le but de faciliter la prise de décisions stratégiques et la planification des actions futures pour améliorer la sécurité alimentaire dans le pays.
La directrice adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM) a réaffirmé l’engagement de son institution à soutenir le gouvernement ivoirien pour faire de l’accès à une alimentation suffisante, saine et nutritive une réalité tangible pour chaque citoyen.
Au nom du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le directeur général des Productions et de la Sécurité alimentaire, Pr Angui Kouassi Tehua Pascal, a expliqué que le cadre harmonisé est un outil fondamental utilisé non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans d’autres pays de la région du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).
« Chaque année, le nombre de personnes faisant face à l’insécurité alimentaire augmente, et malgré les efforts déployés, les causes demeurent multiples, allant des changements démographiques à l’instabilité politique et au changement climatique », a-t-il expliqué.
M. Angui a salué le dispositif de suivi dénommé « Tissu Alimentaire », qui collecte des données sur le terrain, essentielles pour une gestion efficace de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.
Selon lui, ce processus, mené deux fois par an, permet d’identifier les zones à risque et de mieux cibler les populations vulnérables.
En Côte d’Ivoire, cette action intervient à un moment crucial, car elle s’inscrit dans une série d’initiatives lancées par le CILSS depuis 2016, et a conduit à la concrétisation de l’engagement du gouvernement par la signature de l’arrêté interministériel n°250 du 19 juin 2014, portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Dispositif de suivi de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire (DISSA).
(AIP)
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