Agboville, 24 jan 2025 (AIP) – Les partenaires financiers et techniques du Programme national de santé de la mère et de l’enfant (PNSME) vont mener 675 actions au cours de l’année 2025 sur toute l’étendue du territoire national, notamment pour le droit en santé sexuelle et reproductive, la planification familiale et la prise en charge de l’infertilité, à travers entre autres des équipements, des renforcements de capacités, des communications, des plaidoyers et des recherches.
« Plusieurs partenaires reçoivent des fonds des bailleurs pour le compte du gouvernement ivoirien. L’objet donc de cette rencontre, c’est de permettre aux partenaires de se présenter au PNSME, de voir ce qu’ils font pour éviter d’une part, les juxtapositions des interventions et d’autre part, pour capitaliser nos efforts. Nous savons maintenant la nature des interventions, l’intervenant et le partenaire qui l’accompagne », a expliqué jeudi 23 janvier 2025 le directeur coordonnateur adjoint du PNSME, Andoh Kouakou Hyacinthe, à la clôture de l’atelier d’élaboration du plan de travail annuel 2025.
M. Andoh a signifié qu’au niveau de l’offre du service, le PNSME et ses partenaires vont mettre l’accent sur la lutte contre les hémorragies postpartum qui sont la cause de 51% des décès maternels.
« Maintenant, nous avons des produits pour prévenir les hémorragies. Nous allons donc faire en sorte que toutes les femmes qui vont accoucher, puissent avoir leur produit dans tous les centres de santé, de sorte à diminuer considérablement les hémorragies du postpartum », a-t-il soutenu.
Quant à la demande de service, il a annoncé des sensibilisations à l’endroit des acteurs avec la contribution des autorités administratives, des chefs de villages et des leaders des associations féminines, pour montrer à la femme, les signes des dangers lié au décès maternel.
Le directeur coordonnateur adjoint du PNSME a ajouté que le volet suivi et évaluation sera aussi pris en compte. Il a insisté sur la nécessité de veiller à la surveillance des décès maternel et riposte, de faire la revue de tous les décès et de connaitre la cause du décès.
« Il y a la planification familiale, la surveillance des grossesses, l’accouchement dans un centre de santé avec une personne qualifiée et les soins néonataux d’urgence qui doivent être disponibles quand une complication survient pour une meilleure prise en charge. C’est un ensemble d’interventions sur lesquelles nous nous basons pour lutter contre les décès maternels, néonataux et la morbidité », a-t-il relevé.
Pour mener à bien ces actions au cours de l’année, Andoh Hyacinthe a recommandé aux partenaires « d’être à l’écoute » du PNSME qui a pour rôle de les appuyer et de les orienter. Aux populations, il leur conseillé de fréquenter régulièrement les centres de santé.
« Il faudrait qu’on joue sur le problème de racket dans les centres de santé. Nous devons faire en sorte que le service soit accessible financièrement et que le service soit aussi humanisé », a-t-il ajouté.
Cette série d’actions à mener en 2025 sera exécutée par une quinzaine de partenaires financiers et techniques notamment l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF), Médecins du monde, Pathfinder, Save the children et Villagereach.
(AIP)
ena/fmo