Abidjan, 6 fév 2025 (AIP) – La présidente directrice exécutive du Programme et service de développement inclusif pour les personnes handicapées), Jeannette Kah Le Guil, a exhorté, mercredi 5 février 2025, à Abidjan, les acteurs publics et privés à renforcer les actions en faveur des mères d’enfants en situation de handicap, en vue d’une meilleure inclusion et d’autonomisation de ces enfants.
« Il faut que des actions soient menées pour le renforcement des compétences des mères d’enfants en situation de handicap. Il s’agit notamment de les soutenir pour leur autonomisation. Soutenir les mères, c’est autonomiser les enfants handicapés », a-t-elle déclaré.
Elle s’est exprimée lors d’une table ronde sur « Plaidoyer et action communautaire pour une inclusion effective des enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale (IMC) » , organisée dans le cadre d’une campagne de sensibilisation visant à améliorer l’inclusion de ces enfants dans la société ivoirienne.
Cette initiative, portée par le programme en collaboration avec l’Association cœur de maman amour d’enfant et la direction de la promotion des personnes handicapées (DPPH) du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, bénéficie du soutien financier et technique de l’UNICEF-Côte d’Ivoire.
Elle vise à sensibiliser les décideurs et les communautés aux besoins spécifiques des enfants atteints d’IMC et à renforcer les capacités des élus locaux pour une meilleure prise en compte de l’inclusion dans les politiques publiques.
« L’inclusion ne doit pas être un slogan, mais une réalité. Chaque enfant a le droit de vivre dignement, d’apprendre et de s’épanouir sans discrimination », a insisté Mme Kah Le Guil.
Selon la directrice de la cellule médico-sociale du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Dr Solange Améthier, en Côte d’Ivoire, 225 cas ont été recensés dans les pouponnières et autres centres de l’État. Dans le monde, environ 17 millions d’enfants sont atteints d’IMC.
Présentant les actions du gouvernement en faveur des enfants atteints d’IMC, Valérie Sika, représentante la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Massénéba Touré, a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective.
« Ce moment est un appel à l’unité, à la solidarité et à l’action collective pour garantir à chaque enfant, quelle que soit sa condition, une place dans la société. Nous devons travailler pour un accès à l’éducation, aux soins de santé et à la réadaptation équitable, afin d’assurer une véritable inclusion », a souligné Mme Sika, chargée de la protection de l’enfant.
Cette campagne s’inscrit dans un programme plus large de promotion de l’inclusion sociale des personnes handicapées, visant à lever les obstacles structurels et culturels qui entravent leur pleine participation à la société.
(AIP)
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