Duékoué, 14 fév 2025 (AIP) – L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), l’Initiative pour le commerce durable (IDH), et le chocolatier Barry Callebaut ont procédé, mercredi 12 février 2025 à Duékoué, au lancement officiel du partenariat public/privé (PPP), visant, selon le directeur technique de l’OIPR, à renforcer la conservation de la biodiversité des réserves naturelles de Côte d’Ivoire, plus spécifiquement celles du Parc national du Mont Péko (PNMP) dans la région du Guémon (Ouest de la Côte d’Ivoire).
Selon le directeur technique de l’OIPR, Benoit Amon Koutoua, représentant du directeur général, cette collaboration entre le chocolatier et l’Initiative vise à protéger et à restaurer la biodiversité du PNMP. Elle va davantage renforcer la dynamique de préservation et de gestion de l’écosystème forestier et des ressources naturelles du parc.
« Après la phase pilote de ce partenariat qui a donné des résultats satisfaisants, nous passons à la phase d’expérimentation d’une approche de gestion avec l’implication du secteur privé pour que des investissements soient faits afin de restaurer les zones dégradées par la cacaoculture, et jeter les bases d’une gestion durable de cette aire protégée», a fait savoir M. Amon, notant que ce partenariat public/privé de ces trois structures va s’étendre sur 18 mois.
Se penchant sur les rôles de chacun des partenaires, il a dit que l’initiative soutiendra le projet, en apportant son expertise dans la mise en œuvre de solutions innovantes. Quant au chocolatier, il financera et facilitera la gestion durable des forêts, tout en intégrant les critères environnementaux et sociaux dans ses chaînes d’approvisionnement. L’OIPR devra s’assurer de la bonne application des normes de conservation de la biodiversité, dans les zones de culture du cacao.
Il a indiqué que ce partenariat, en plus garantir le rétablissement et la protection du PNMP, sujet, par le passé, à des occupations illégales par les populations riveraines, et à l’exploitation excessive du cacao, vise également à améliorer, de façon substantielle, les conditions de vie des communautés locales tout en garantissant une production du cacao durable et traçable.
(AIP)
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