Béoumi, 20 fév 2025 (AIP)- Une séance de consultation publique de l’étude d’évaluation sociale du projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI)-Côte d’Ivoire s’est tenue mercredi 19 février 2025 à la salle de réunion de la préfecture de Béoumi.
Cette étude vise à identifier de façon précise, les enjeux et risques sociaux en vue d’intégrer les diligences sociales à même d’assurer la viabilité du projet à travers un plan de gestion sociale.
Le projet WURI, financée par la Banque mondiale à hauteur de 67,4 millions de dollars américains, a pour objectif de développement d’augmenter le nombre de personnes disposant d’une preuve d’identification unique reconnue par le gouvernement, facilitant l’accès aux services, notamment, sociaux. Il adopte une approche participative et inclusive pour intégrer les attentes des populations.
Selon Dr Adoman Francis, spécialiste en sauvegarde sociale du projet, Wuri est un projet de l’Etat de Côte d’Ivoire sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale. Il accompagne la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) pour atteindre l’objectif de 20 millions de personnes enrôlées à la Carte CMU d’ici mars et 24 millions d’ici août 2025.
Pour l’étude d’évaluation sociale, dix régions du pays constituent la taille de l’échantillon, vu que le projet WURI est d’envergure nationale. Dans ce cadre, la sous-préfecture de Béoumi a été retenue, et deux villages, Djanhoun et Golikro, ont été sélectionnés pour la seconde phase de la consultation. Les enquêteurs y échangeront avec les populations sur les documents d’indentification en général et l’enrôlement à la CMU en particulier, afin d’enrichir le rapport d’évaluation dont les conclusions seront présentées en atelier à la fin mars 2025.
Le directeur régional de la Protection sociale de Gbêkê, Sib Gotouré, a relevé les difficultés d’enregistrement des naissances dans les villages et la nécessité de poursuivre la sensibilisation pour réduire le nombre d’enfants non déclarés.
Le secrétaire général de la préfecture de Béoumi, Théophile Gogoua, qui présidait cette rencontre, a appelé les chefs de villages à désigner des personnes chargées d’enregistrer les naissances et de transmettre les informations au sous-préfet central de Béoumi. Il a souligné l’importance de l’enrôlement à la CMU, qui nécessite l’obtention de documents administratifs tels que l’extrait d’acte de naissance.
(AIP)
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