Abidjan, 20 fév 2025 (AIP)-Le directeur de cabinet du ministre du Commerce et de l’Industrie, Loesse Jacques Esso, a procédé au lancement officiel du 5è Plan d’action national (PAN) du Partenariat pour un Gouvernement ouvert (OGP) de la Côte d’Ivoire pour la période 2024-2026, mardi 18 février 2025.
Le 5è PAN, élaboré de manière consensuelle avec l’ensemble des parties prenantes, comporte sept thématiques et 12 engagements, dont deux défis OGP.
M. Esso a précisé que ce PAN 5 marque une étape de maturité, se voulant à la fois plus ambitieux, plus réformateur et plus impactant, au regard des thématiques qu’il aborde. Celles-ci incluent des chantiers nouveaux attendus par l’OGP, tels que le Gouvernement ouvert local, le développement durable à travers le « budget vert », la modernisation de l’Administration publique, le renforcement de la démocratie participative, ainsi que la lutte contre la corruption.
Il a précisé que les défis OGP, qui figurent parmi les engagements à exécuter sur cinq ans, feront l’objet d’une évaluation spécifique.
Le directeur de cabinet a souligné que cette cérémonie représente une étape significative dans la quête d’une gouvernance plus transparente, plus participative et plus inclusive.
« Votre dévouement et votre engagement envers une gouvernance ouverte et inclusive constituent le socle de toutes ces avancées, fruit de dix années de mise en œuvre du processus dans notre pays, qui nous permettent aujourd’hui de lancer officiellement le cinquième Plan d’action national, fruit de la cocréation, terme cher à l’OGP », a salué M. Esso au nom du gouvernement ivoirien.
Concernant le précédent PAN 4 (2022-2024), il a précisé que le rapport d’auto-évaluation en fin de mise en œuvre indique un taux global d’exécution de 86 %, avec sept engagements achevés, trois substantiellement exécutés et un seul engagement dont la mise en œuvre reste limitée. Il a salué la mise en œuvre réussie des activités.
Le représentant du ministre a rappelé que les acteurs de l’OGP en Côte d’Ivoire, composés de représentants de l’administration publique, de la société civile et du secteur privé, ont mené diverses activités, telles que la vulgarisation et la sensibilisation à l’OGP, ainsi que le suivi de sa mise en œuvre.
Cette activité a réuni près de 100 participants, parmi lesquels des représentants d’ambassades, d’institutions, des membres de l’administration publique, de la société civile et du secteur privé. On notait également la présence de représentants du Projet d’appui aux gouvernements ouverts francophones (PAGOF).
(AIP)
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