Abidjan, 22 fév 2025 (AIP) – Le Réseau Ouest-Africain pour l’Édification de la Paix (WANEP), section Côte d’Ivoire, ambitionne de désamorcer les tensions à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025 grâce à des mécanismes de prévention et d’alerte précoce.
Pour relever ce défi, le WANEP-Côte d’Ivoire, soutenu par l’Union européenne, a organisé un atelier du mercredi 19 au jeudi 20 février 2025 à Abidjan, réunissant des experts en alerte et prévention des violences électorales.
« Cette rencontre constitue une étape clé dans notre processus. Elle permettra aux participants d’examiner et d’enrichir la cartographie des zones sensibles, d’affiner la matrice des parties prenantes et d’analyser en profondeur les facteurs de risques internes. L’objectif est de garantir des stratégies d’intervention plus efficaces et adaptées aux réalités du terrain. », a souligné la présidente du conseil d’administration du WANEP, Margueritte Yoli Koné.
Mme Koné a insisté sur la nécessité d’adopter une approche proactive, fondée sur des outils d’analyse précis et partagés, afin d’anticiper et de désamorcer les tensions potentielles à l’approche du scrutin présidentiel.
Le directeur de cabinet du ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Joël Yves Kouadio a salué l’initiative du WANEP.
« Depuis quelques temps, l’élection présidentielle constitue un facteur majeur de tensions en Côte d’Ivoire. Nous souhaitons que tous les acteurs conjuguent leurs efforts pour faire de ce moment démocratique une opportunité de renforcer notre jeune démocratie », a-t-il déclaré.
Il a également invité les participants à faire preuve de rigueur dans leurs réflexions pour assurer un bon suivi des élections et mettre à disposition des outils efficaces en vue de scrutins transparents, crédibles et apaisés.
Le projet WANEP, intitulé « Suivi, Analyse et Atténuation de la Violence Électorale (E-MAM 2023-2026) en Afrique de l’Ouest », est mis en œuvre dans 12 pays de la région : le Togo, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Gambie, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger, le Mali, le Libéria et le Bénin.
(AIP)
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