Tiébissou, 22 fév 2025 (AIP) – Le doyen des cadres de Tiébissou (Centre, région du Bélier), également président d’honneur du Festival Intercommunautaire des Arts et Cultures de Tiébissou (FIACT), Yéboué Kouamé Kouassi Pascal, a plaidé pour la création d’une école du Goli à Tiébissou, ainsi que pour l’enseignement de cette danse et des jeux traditionnels dans les écoles primaires.
Ce plaidoyer a été formulé samedi 15 février 2025, lors du lancement officiel de la première édition du FIACT, qui se déroulera les 16, 17 et 18 février 2025 à Tiébissou, sous le thème du « Toukpè, alliances interethniques ». « Faites en sorte qu’au sortir de ce festival, nous puissions avoir ici, chez nous à Tiébissou, une sorte d’antenne-école de la danse Goli, comme c’est le cas à Bendè Kouassikro. Cette antenne créée, les jeunes pourront s’initier à cette danse, afin que celle-ci ne devienne pas uniquement l’affaire des anciens en déclin. Mettez cela dans votre programme et contactez nos frères de Bendè Kouassikro pour que cela soit réalisé », a plaidé M. Yéboué.
« On a parlé du kotou. Beaucoup de nos danses et de nos jeux ont disparu ou tendent à disparaître. Le FIACT est une opportunité, une occasion de les ressusciter et même de les enseigner, si possible, dans nos écoles primaires, afin que ce que Tiébissou est, demeure », a-t-il ajouté.
Le commissaire général de la première édition du FIACT, le professeur Sacanoud, a décrit le festival comme « un outil qui, outre l’aspect festif et récréatif, doit être une institution de désaliénation culturelle, une école de vie, une académie, un espace de rencontres, d’échanges, d’enseignement, d’apprentissage et de partage d’expériences, de pratiques culturelles, génératrices de paix sociale. »
(AIP)
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