Daoukro, 23 fév 2025 (AIP) – Les propriétaires et gestionnaires de chambres froides et de poissonneries à Ouellé (Centre-Est, région de l’Iffou) ont été informés et sensibilisés, vendredi 21 février 2025, sur l’importance des dispositions à prendre pour être en phase avec les normes sanitaires et administratives qui régissent leurs activités, en vue de les mener à bien.
Pour le directeur départemental des Ressources animales et halieutiques, Dibo Sahin Timothée, l’objectif visé est de garantir la santé publique par la consommation des denrées animales en s’assurant que ceux qui les manipulent avant de les mettre à la disposition des consommateurs finaux respectent les mesures d’ordre sanitaire.
« Les maladies animales ou d’origine animale sont transmissibles à l’homme généralement par la manipulation des denrées par l’homme malade ou porteur sain qui est le gestionnaire de poissonneries ou de chambres froides », a-t-il précisé, ajoutant que, pour parer à toute éventualité, tous les acteurs concernés doivent se soumettre aux dispositions sanitaires que sont les examens de crachats et la vaccination contre la fièvre typhoïde.
Le préfet Soro Sana, initiateur de la séance de travail dans le cadre de la politique gouvernementale de sensibilisation sur les conditions d’exercice des professions réglementées, a fait savoir que lesdites activités sont soumises à autorisation ou agrément préalable de l’Etat, pour un meilleur accompagnement.
« Nous voulons vous inviter à être dans les normes en exerçant cette profession qui est réglementée. L’agrément contribue à votre professionnalisme et permet à vos clients de faire le bon choix. Il a aussi l’avantage d’avoir un fichier des opérateurs du domaine. Ce qui met l’administration à l’aise face à des situations complexes », a indiqué le préfet.
Pour Konan Aya Jeannette, gestionnaire de poissonnerie au marché de Ouellé depuis une vingtaine d’années, c’est la première fois qu’elle reçoit une telle information. Elle a cependant pris l’engagement de sensibiliser les autres acteurs afin que tous respectent la réglementation en vigueur.
Au terme de cette séance d’information et de sensibilisation, un délai de trois mois, allant du 21 février au 21 mai 2025, a été accordé aux retardataires pour se mettre à jour.
Sur un total de 17 acteurs identifiés, seulement trois sont officiellement reconnus.
(AIP)
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