Bondoukou, 25 fév 2025 (AIP) – Le secrétaire général 2 de la préfecture de Bondoukou, Loan Constant, a procédé, mardi 25 février 2025, au lancement officiel du projet “État civil pour tous”, orchestré par l’Office national de l’état civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI) et mis en œuvre par l’ONG SVIET dans la région du Gontougo, à la préfecture.
Selon M. Loan, cette initiative financée par l’ambassade de France constitue une réponse concrète à la sensibilisation communautaire pour les déclarations des faits d’ état civil dans notre région par une mobilisation des acteurs sociaux.
Pour la cinquième maire adjointe, Hien Herry, ce projet est important, étant donné que l’état civil constitue la base pour la réalisation de tout projet de développement.
Au nom de l’ONECI, le directeur régional du Gontougo, Kouadio Brou a sonné, par conséquent, la mobilisation pour l’augmentation du taux de déclarations de naissance et des décès, en présence du président du Conseil d’administration de l’ONG SVIET, Kouassi Kossonou.
Pour ce faire, plus de 3000 personnes sont visées par cette campagne de sensibilisation dans la région, à l’aide d’ émissions radios, d’ actions de plaidoyers, de focus groupe et des actions de masse, entre autres, a fait savoir le coordonnateur du projet, Médard N’Guessan.
Le corps préfectoral de 15 sous- préfets pris en compte dans cette première phase, parmi lesquels Laoudiba, Yezimala, Tanda et Bondoukou, Tiédio, Pinda – Boroko, les chefs religieux et les leaders associatifs, ont pris part à cette rencontre.

A ce titre, une importante formation sur la déclaration des naissances et des décès avait été dispensée à 50 relais communautaires de l’ONG SVIET, jeudi 30 janvier, à la préfecture de Bondoukou, dans le cadre.
Au cours de cette rencontre, le chef de la délégation et responsable du service étude et innovation de l’état civil à l’ONECI, Pascal Sialou avait indiqué sa volonté de voir progresser le taux actuel de déclaration des naissances et décès, qui stagne autour de 60% dans la région.
Les participants avaient été formés sur plusieurs aspects essentiels, à savoir la vision nationale en matière d’état civil, les innovations introduites par la loi de 2018-863, ainsi que les nouveaux mécanismes mis en place dans ce domaine pour faire progresser le taux actuel de déclaration des naissances et décès, qui stagne autour de 60% dans la région.
(AIP)
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