Abidjan, 25 fév 2025 (AIP) – Le directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarassouba, a recommandé mardi 25 février 2025 à Abidjan, la mise en place de programmes de formation spécifiques pour les femmes afin de renforcer leur rôle dans la prévention de l’extrémisme violent, la médiation et la gestion des conflits.
Lors de l’ouverture du séminaire sur le thème « Femmes et violences extrémistes en Afrique : comment renforcer le rôle des femmes dans la prévention et la lutte contre le terrorisme ? », il a souligné la nécessité d’intégrer une approche de genre dans les stratégies de lutte contre la radicalisation.
« Les femmes ne sont pas seulement des victimes des violences extrémistes, elles sont aussi des actrices de changement et des porteuses de résilience. Il faut renforcer leurs capacités à travers des formations adaptées pour leur permettre de détecter précocement les signes de radicalisation », a-t-il déclaré.
Il a également plaidé pour la promotion de la résilience communautaire à travers le soutien aux initiatives dirigées par des femmes et le renforcement des mécanismes de protection des victimes de violences sexuelles et de mariages forcés dans les zones touchées par le terrorisme.
Selon des études de l’Institut de recherche stratégique (IRS) de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT), les femmes, de par leur proximité avec les jeunes et leur rôle dans l’éducation, peuvent contribuer efficacement à la prévention de l’extrémisme violent. Toutefois, elles ont besoin d’outils et de formations adaptées pour remplir pleinement cette mission.
Organisé du 25 au 27 février 2025 par l’AILCT en partenariat avec l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), ce séminaire vise à analyser le rôle des femmes dans les dynamiques extrémistes et à renforcer leur inclusion dans les stratégies de lutte contre le terrorisme.
(AIP)
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