Agboville, 05 mars 2025 (AIP) – L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) étudie des possibilités de mesures d’appui qui pourraient booster les opportunités d’investissement, afin d’offrir des conditions plus favorables pour développer une aquaculture durable en Côte d’Ivoire, a fait savoir mercredi 5 mars 2025 le représentant de cette structure, Hiroki Takagi, lors d’un séminaire à Agboville.
« La JICA reste résolument engagée aux côtés du gouvernement ivoirien et de tous les partenaires et investisseurs impliqués. Nous sommes déterminés à poursuivre notre soutien afin de contribuer efficacement au développement durable du secteur piscicole, qui joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire et la croissance économique du pays », a déclaré M. Takagi.
Il a signifié qu’en tant que partenaire, la JICA se positionne aussi pour fournir un soutien technique et financier grâce à la coopération et à l’engagement de l’équipe du Projet de relance de la production piscicole continentale par le développement de la chaine de valeur des poissons d’aquaculture (PREPICO2) et du ministère des Ressources animales et halieutiques.
Hiroki Takagi a signifié que la Côte d’Ivoire fait face à un défi majeur malgré une contribution significative des produits halieutiques à l’alimentation nationale. Selon lui, la production locale, en particulier issue de l’aquaculture, « ne représente qu’environ 9 % du total, laissant le pays largement dépendant des importations ».
Pour relever ce défi et celui du nombre limité de pisciculteurs, la JICA a organisé une série de séminaires afin d’attirer de nouveaux investisseurs et de créer un véritable réseau de coopération entre les acteurs de la filière.
la JICA a lancé en 2021 le PREPICO2 dans les localités d’Abidjan, Dabou, Aboisso, Agboville, Adzopé et Abengourou. Le projet vise à développer la pisciculture à travers l’approche orientée vers le marché, avec l’augmentation de la quantité de la vente de poissons et du revenu des acteurs de la chaîne de valeur dans les zones cibles. Les espèces concernées sont le tilapia du Nil et le silure.
(AIP)
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