Ferkessédougou, 06 mars 2025 (AIP)- L’ONG internationale Coginta a présenté aux forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi qu’aux leaders communautaires de Ferkessédougou les résultats d’une étude sur la sécurité dénommée, ” Genre et sécurité”, lundi 3 mars 2025 lors d’un atelier, dans le cadre du projet d’appui à la lutte contre le terrorisme dans le nord de la Côte d’Ivoire Secunord 2.
La représentante du siège de l’ONG Coginta, Mireille Widmer, a expliqué que cet atelier a permis aux parties prenantes d’analyser les perceptions des femmes en matière de sécurité, d’évaluer leur relation avec les FDS et d’identifier les principaux facteurs d’insécurité affectant les groupes vulnérables.
Selon elle, l’objectif était de valider les conclusions de l’étude et de formuler des recommandations opérationnelles pour renforcer la confiance entre les populations et les FDS, tout en intégrant les besoins spécifiques des femmes dans les politiques de sécurité.
Cette étude a mis en évidence des disparités marquées dans la perception de l’insécurité selon le genre, l’origine et le milieu de résidence. Mme Widmer a également révélé une méfiance persistante envers les FDS, entraînant un recours accru aux autorités traditionnelles pour les questions de sécurité.
L’atelier a ainsi permis d’approfondir ces résultats, d’affiner la méthodologie de l’étude et de co-construire des solutions adaptées aux réalités locales.
Le secrétaire général de la préfecture de Ferkessédougou, Émile Koffi, a salué les résultats de l’étude menée par Coginta. Il a relevé l’importance de la question du Genre dans la politique de sécurisation des frontières Nord menée par la Côte d’Ivoire et ses partenaires au développement.
Le projet Secunord 2 qui intervient spécifiquement dans la région du Tchologo, est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’ONG Coginta.
(AIP)
ki/gak/cmas