Bondoukou, 09 mars 2025 (AIP) – Les institutrices de Bondoukou ont unanimement exprimé leur opposition à toute discrimination basée sur le sexe dans l’ accès à l’emploi, à la rémunération ou la promotion, conformément aux dispositions légales du code du travail, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme (JIF 2025).
Lors d’une rencontre, organisée, samedi 8 mars 2025, à l’école Bad Kamagaya, par l’ association des institutrices de l’inspection de l’ enseignement préscolaire et primaire (IEPP) 1 de Bondoukou 1 en collaboration avec l’ONG développement pour tous, elles ont profité pour revendiquer la prise en compte de leurs droits au travail, en leur qualité d’institutrices.
Pour l’ inspectrice de IEPP 1 de Bondoukou, Ino Marie- Claire, les femmes doivent agir pour accéder à un salaire égal aux hommes et à une promotion professionnelle équitable. ” Il y a environ 15% de femmes, qui sont directrices de corps dans mon IEP. Je m’ attelle à travailler pour que les femmes fassent leurs demandes pour accéder aussi à ces postes de responsabilité”, a-t-elle dit, en soulignant la nécessité pour celles- ci de faire prévaloir leurs compétences.
A ce titre, le président de l’Ong développement pour tous. Adingra Amadou Ouattara a attiré l’attention des gouvernants sur le quota de 30% des femmes aux postes de responsabilités, à l’instar du quota de représentativité des femmes dans les assemblées élues, ” Les femmes doivent se battre pour revendiquer le respect de cette disposition”, a-t-il insisté.
Pour ce faire, le conférencier qui a animé le thème sur des droits des femmes dans le monde du travail, le professeur de CAV et techno pédagogue, Ange Biagah du CAFOP, a exhorté les institutrices à concilier leur vie professionnelle et vie familiale pour atteindre leurs objectifs. Il a prôné, à ce propos, la délégation des taches domestiques, un travail de qualité au service, un appel communautaire et un temps personnel d’épanouissement.
” Ne laissez personne vous convaincre que vous ne pouvez pas atteindre vos ambitions. Prenez exemple des femmes comme vous qui ont relevé les défis et ont réussi”, a-t-il soutenu.

La présidente des institutrices de l’IEPP 1 de Bondoukou, (AIB1), Mme Koffi Abo Mélisa, celle de AIB2, Mme Kangbé Koffi et la représentante des institutrices de Bondoukou, ont pris part à cette activité.
Placée sous le thème, ”Droits de la femme en Côte d’Ivoire : 30 ans après Beijing – Réalisations et stratégies pour l’avenir”, le lancement officiel des festivités de la 48è édition de la journée internationale des droits de la femme, a eu à Dimbokro.
La JIF a été instituée en 1977 par les Nations Unies en vue de permettre aux Etats parties de plancher sur les droits de la femme au cours d’une journée.
(AIP)
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