San Pedro,09 mars 2025 (AIP) – Le sous-préfet de Grand-Béréby, Mme Sieni Tia Marie-Laure, et le maire de San Pedro, Mme Nakaridja Kéita épouse Cissé, ont réaffirmé, samedi 08 mars 2025, à San Pedro, l’engagement de l’administration territoriale en faveur du respect des droits des femmes et de l’atteinte des objectifs de l’État.
Lors de la cérémonie marquant la 49e édition de la Journée Internationale de la Femme (JIF), le sous-préfet de Grand-Béréby, agissant en qualité de représentant du préfet de la région de San Pedro, a annoncé que les autorités locales, représentant l’exécutif, accompagneraient toutes les actions menées à l’échelle locale pour l’atteinte des objectifs de l’État ivoirien en matière de droits des femmes, en lien avec les conventions internationales.
Il s’agit notamment de combattre la violence à l’égard des femmes, de garantir l’accès à une éducation de qualité et à la formation des femmes, de promouvoir l’égalité économique et les opportunités d’emploi pour les femmes, d’encourager la participation des femmes à la politique et aux postes de décision, et de protéger les femmes en période de guerre et de conflit.
Mme Sieni a salué le courage, la résilience et la détermination des femmes qui contribuent au développement local dans divers secteurs, tels que le commerce, l’éducation, la politique, l’économie, le ménage et l’administration. Pour relever les défis qui demeurent, elle les a invitées à prendre davantage leur destin en main en s’investissant dans tous les domaines, sans exception, pour défendre leurs droits.

Mme Cissé, a réaffirmé l’engagement du conseil municipal à respecter les droits des femmes et à favoriser leur autonomisation. Elle a annoncé que la mairie mettrait en place un fonds municipal de 30 millions de FCFA, remboursable, pour financer des activités génératrices de revenus.
La Conférence des États qui s’est tenue à Beijing (Pékin) en septembre 1995 a abouti à l’adoption d’une plateforme d’action pour l’égalité des sexes et les droits des femmes. L’objectif de cette plateforme est de mettre l’accent sur 12 domaines d’importance, appelés “les douze domaines critiques”, pour l’autonomisation des femmes.
La Côte d’Ivoire a réalisé de nombreux progrès en matière de droits des femmes, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la politique et de l’économie. Plusieurs textes législatifs soutiennent ces avancées, notamment la loi du 23 décembre 1998 qui réprime les mutilations génitales féminines, la loi du 14 octobre 2019 qui impose aux partis politiques un quota de 30 % de femmes sur les listes des candidats aux élections législatives et locales, l’institution d’un fonds d’appui aux femmes pour leur autonomisation, ainsi que l’accès des femmes aux métiers des forces de défense et de sécurité.

La célébration de la 48e édition de la Journée Internationale de la Femme en Côte d’Ivoire a porté le thème suivant : “Droits des femmes en Côte d’Ivoire, 30 ans après Beijing : réalisations et stratégies pour l’avenir”. Elle a été marquée localement par diverses activités, telles que des concours culinaires et de beauté, un tournoi de football féminin et une cérémonie officielle ponctuée de défilés.
(AIP)
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