Jacqueville, 09 mars 2025 (AIP)- Dans le cadre du Projet d’intégration port ville du grand Abidjan (PAPOGA) et du sous projet de réhabilitation de la zone verte, la Société pour le développement de la forêt (SODEFOR) a initié le vendredi 7 mars 2025, une séance d’information et de consultation publique afin d’aviser les populations sur les travaux de restauration prévus dans la forêt classée d’Audoin, à cheval sur Jacqueville et Songon.
Selon les organisateurs, cette recontre qui s’est déroulée à la mairie de Jacqueville avait pour objectif d’informer les acteurs et communautés locales sur la constance des travaux, les mesures pratiques de protection de l’environnement physique et humain de la zone du projet
Elle va permettre d’atténuer les impacts et le mécanisme de gestion des requêtes ou plaintes. Également de recueillir leurs avis pour une mise en oeuvre inclusive et participative du projet tel que recommandé par les standards de la banque mondiale et la réglementation ivoirienne.
Avec pour but principal de restaurer 300 ha de terres dégradées dans la forêt classée d’Audoin, cette initiative va axer ses activités sur l’information et la sensibilisation des communautés riverainnes sur les enjeux de la restauration des forêts du grand Abidjan en particulier, la forêt classée d’Audoin, la réalisation d’une étude sommaire socio-économique dans les villages riverains, l’exécution des travaux de restauration ainsi que l’entretien des parcelles créées.
Plus spécifiquement, il s’agira de mettre l’accent sur l’implication active des communautés locales dans la gestion des ressources forestières à travers l’intégration des savoir traditionnels et des connaissances locales comme approches, pour garantir une utilisation durable tout en protégeant l’écosystème.
Le conférencier, capitaine Ballo Yacouba, a expliqué que cette nouvelle approche qui consiste à travailler avec les populations riverainnes permettra non seulement de renforcer la collaboration entre eux et les habitants autour des forêts, mais surtout d’accroître leur revenu afin d’améliorer leurs conditions de vie des.
Il a ajouté que la reboisement de type toungya qui consiste à inclure des plants aux cultures vivrières, permettra à ceux-ci de continuer leurs activités pérennes sans difficulté.
Pour sa part, le spécialiste en durabilité et développement social, Ettien Brou, représentant le coordonnateur du PACOGA, a soutenu que dans un contexte de changement climatique et de déclin de la biodiversité, il convient d’innover la logique d’urbanisation telle que conçue il ya des années. Ce, tout en pensant à des projets de création, de préservation et de conservation d’autres espaces.
C’est dans cette logique, a-t-il dit, que le PACOGA s’est inscrit en créant le sous projet de réhabilitation des forêts classées autour du grand Abidjan.
(AIP)
raz/cmas