Daoukro, 17 mars 2025 (AIP) – Le député de Daoukro-N’Gattakro, Akoto Kouassi Olivier, par ailleurs secrétaire exécutif en charge des relations des élus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a exhorté, samedi 15 mars 2025, les autorités ivoiriennes à faire plus de concessions pour la paix en Côte d’Ivoire.
Il a fait cette exhortation à l’amphithéâtre de la préfecture de Daoukro, à l’occasion de la rencontre d’information et de sensibilisation de la Commission électorale indépendante (CEI) sur l’ouverture des activités liées au contentieux électoral.
« Nous exhortons les autorités ivoiriennes à œuvrer pour la paix en faisant plus de concessions pour des élections transparentes, ouvertes et inclusives », a déclaré l’honorable Akoto, craignant que le contraire fasse le lit des crises post-électorales comme celles de 2020.
Le député de la nation a dit faire ce genre de remarques parce qu’aujourd’hui tous les acteurs politiques de l’opposition se plaignent de la CEI.
« De manières objectives, malgré toutes les plaintes des partis politiques d’opposition relatives à la non-neutralité de la CEI et de la révision de la liste électorale avant les élections présidentielles d’octobre 2025, rien n’est fait par les autorités ivoiriennes pour la prise en compte de leurs préoccupations », a-t-il ajouté, souhaitant toutefois que des efforts allant dans le sens de la prise en compte de ces préoccupations soient faits pour une paix durable en Côte d’Ivoire.
Réagissant à l’intervention du député Akoto Olivier, le porte-parole de la CEI, superviseur des régions de l’Iffou, du Moronou, de l’Indénié-Djuablin et du Gabon, Émile Ebrotié, a contesté les dires du député en lui reprochant d’être en déficit d’informations.
« Nous avons invité tous les partis politiques et la société civile dans le mois de juin 2024, à l’effet de commencer la révision de la liste électorale dans le mois de juillet de la même année. Cette invitation a été purement et simplement rejetée », s’est-il défendu, rappelant que les partis politiques ont prétexté de ne pas avoir eu le temps matériel de faire les papiers de leurs militants. Pis, ils ont affirmé que c’était les grandes vacances et que la saison des pluies allait commencer.
Étant des partenaires, nous avons accepté leur volonté, en n’oubliant pas de les rappeler dans le mois de septembre.
« Quand nous les rappelions, l’alibi avancé était la rentrée scolaire. C’est ce qui a expliqué la révision de la liste électorale dans le mois de novembre 2024 », a-t-il ajouté, sans oublier de mentionner que ce retard de six mois est du fait des partis politiques.
Il leur a demandé de ne pas concentrer l’établissement des papiers de leur militants en une seule période.
« Si vous concentrez les documents administratifs de vos militants en une période, vous rencontrerez toujours des problèmes parce que toutes les sous-préfectures n’ont pas les mêmes tailles pour la livraison des documents à temps », a-t-il poursuivi.
En définitive, Émile Ebrotié a rassuré son auditoire de la tenue de la RLE 2025 en cette année.
(AIP)
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