Abidjan, 18 mars 2025 (AIP) – Les agences d’exécution de l’initiative cacao durable ont présenté, mardi 19 mars 2025, un bilan des diverses actions entreprises dans le cadre de ce programme 2021-2025, visant à tirer les leçons, évaluer les lacunes et dégager les perspectives en vue de renforcer la durabilité de la filière pour la deuxième phase 2025-2027.
Le nouveau représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Nyemah Joseph, a souligné que cette rencontre a permis de présenter les avancées de cette initiative, lancée il y a quelques années, pour soutenir le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de la cacaoculture durable, adoptée en 2022.
Il a précisé que les échanges avaient pour objectif d’identifier les lacunes dans la mise en œuvre de l’initiative et de se projeter vers les prochaines années, en proposant des solutions adaptées pour renforcer la durabilité de la filière cacao en Côte d’Ivoire.
M. Nyemah a mis en évidence les nombreux défis auxquels la filière est confrontée, notamment la volatilité des cours mondiaux et les effets du changement climatique. À son avis, bien que les tendances actuelles du marché soient favorables aux producteurs, il est essentiel de poursuivre résolument les soutiens à la filière afin de renforcer sa résilience face à ces divers aléas.
Au cours de cet atelier, il a réaffirmé son engagement à soutenir des recommandations qui permettront de continuer à mener des actions pertinentes au profit de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur, et plus particulièrement en faveur des producteurs et de leurs familles, qui sont les plus vulnérables.
Le chargé de la coopération de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Marc Buchmann, a salué la coopération fructueuse entre les deux parties. « Nous avons eu de nombreux échanges pour accompagner la Côte d’Ivoire dans les nouvelles exigences du marché », a-t-il déclaré, ajoutant que certains défis, tels que la contrebande et l’absence de certaines limites dans les zones de production, restent à relever.
Il s’est dit confiant que, grâce aux efforts conjoints déployés, la Côte d’Ivoire réussira à relever ce défi.
Le coordonnateur de la cellule de coordination du partenariat stratégique Côte d’Ivoire-Union européenne, Hervé Aka N’Zai, représentant le directeur de cabinet du Premier ministre, a réitéré l’appel de l’UE à soutenir la Côte d’Ivoire à neuf mois de l’entrée en vigueur du Règlement sur la déforestation et à quelques mois de la publication de l’évaluation comparative visant à classer les pays en fonction de leur niveau de risque de déforestation.
Le programme sur le cacao durable (SCP) est mis en œuvre par l’Institut européen des forêts (EFI), la FAO, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et le Centre commun de recherche de la commission européenne (JRC).
(AIP)
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