Abidjan, 26 mars 2025 (AIP) – La 4e édition de la Rupture collective œcuménique du jeûne chrétien et du carême musulman initiée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) s’est tenue le mardi 25 mars 2025 à la Salle des fêtes de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan Plateau, sous le thème “Femmes ivoiriennes, actrices du vivre-ensemble : préservons nos valeurs pour une paix durable”.
Cette cérémonie a vu la participation de nombreuses personnalités, dont des élues de la Nation, des diplomates, des acteurs du monde de la culture et de la presse, ainsi que des leaders religieux.
S’exprimant au nom de la ministre Nassénéba Touré, son directeur de cabinet, Moussa Diarassouba, a salué cette initiative qui célèbre la diversité religieuse et culturelle de la Côte d’Ivoire. « Les cœurs qui s’unissent dans la foi et la fraternité bâtissent les ponts les plus solides entre les hommes et les cultures », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de ce rendez-vous annuel.
Il a également rendu hommage au Président de la République, Alassane Ouattara, dont le leadership visionnaire continue de guider la nation vers une cohésion renforcée.
Plaçant les femmes au cœur du débat, M. Diarassouba a insisté sur leur rôle fondamental dans la consolidation de la paix et de l’unité sociale. « Les femmes de Côte d’Ivoire ont un rôle stratégique à jouer. Elles doivent être à l’avant-garde du combat pour l’unité et la justice », a-t-il affirmé, appelant à un engagement accru dans les foyers, sur les lieux de travail et dans les sphères décisionnelles.
La coïncidence du Ramadan et du carême chrétien ces dernières années a été perçue comme un symbole fort de cette unité spirituelle. « Cette coïncidence est une occasion unique d’élever ensemble nos voix, nos supplications et nos prières vers le Très-Haut », a souligné M. Diarassouba, voyant en cette convergence une démonstration éclatante de l’harmonie nationale.

Dans le même esprit, Maman Ouattara, vice-présidente du Sénat, représentant la présidente Kandia Camara, a rappelé que « le vivre-ensemble, loin d’être un slogan politique, est un principe religieux et sociétal. Il est au fondement de la construction de la Nation ».
Soeur Prisca Brin de la Congération des religieuses Notre Dame de la paix et l’écrivaine Mahoua S. Bakayoko, ont dit un enseignement sur le thème de la cérémonie, respectivement pour le compte des communautés chrétienne et musulmane.
(AIP)
cmas