Bondoukou, 29 mars 2025 (AIP) – Les populations des localités de Dadiassé – Abrikokro et Assuamakro ont exprimé leur gratitude de se voir combler en infrastructures de base, lors d’une rencontre tenue le vendredi 28 mars 2025 dans leurs villages respectifs.
Dans le cadre du projet de Cohésion sociale des régions Nord du Golfe de Guinée (COSO), un dispensaire et un logement d’infirmier d’un montant de 62 342 281 FCFA ont été construits à Dadiassé-Abrikokro, dans la sous préfecture de Kouassi – Niaguini. La capacité de la citerne d’eau du village d’Assuamakro a été augmenté de 15 mètres cube et une pompe hydraulique à motricité humaine a été réhabilitée.
Lors d’une rencontre à Dadiassé-Abrikokro, en présence des autorités administratives dont le sous – préfet de Kouassi – Niaguini, Kambo bi Albert et du député de Transua, Kouakou Tano Fidèle, le président du Comité développement villageois (CDV), Kouadio Brafo a loué ces réalisations qui répondent à leurs aspirations.
“Nous avons énuméré nos difficultés dans le CDV. Et notre première doléance était la construction d’un dispensaire, vu que celui que nous fréquentions se trouvaient à 8 km de notre village. Nous sommes heureux de ce geste”, a indiqué Kouadio Brafo, en présence de la délégation du projet COSO.
Pour le sous – préfet de Kouassi – Niaguini et le député de Transua, ces actions témoignent de l’engagement du gouvernement pour le bien-être des populations.
A Assuamakro, dans le département de Koun – Fao, les habitants réunis à la place centrale ont salué l’augmentation de leur capacité en eau potable, à la faveur de ce voyage de presse dans la région du Gontougo.
Aux dires de la cheffe d’antenne régionale du COSO pour le Gontougo et le Bounkani, Kouassi Mlan Estelle, dans la région du Gontougo, du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2024, au total 3 214 867 796 FCFA ont été investis dans 182 infrastructures d’éducation, de santé, d’hydraulique, d’entretien routier, dans la construction de machés ruraux et l’aménagement de périmètres maraichers.
Le projet COSO, d’un cout global de plus de 87 milliards FCFA, se décline en quatre composantes, à savoir la résilience et l’inclusion communautaire, le renforcement des bases et des capacités des communautés, une plateforme de collaboration régional et dialogue, la gestion de projet et l’ intervention d’urgence.
Il renforce également le dialogue régional sur des thématiques sensibles telles que l’atténuation des risques et effets des situations de fragilité, de conflits et de la violence, des efforts qui visent à consolider la cohésion sociale.
D’une durée de cinq ans, le projet COSO est placé sous la tutelle du Cabinet de Premier ministre et exécuté par le Conseil du coton et de l’anacarde, en partenariat avec les conseils régionaux et les communes.
(AIP)
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