Abidjan, 03 mars 2025 (AIP)- l’Agence belge de développement, dénommée Anebel, s’engage à contribuer à la réduction des 30 % d’émission de gaz à effet de serre fixée par le gouvernement ivoirien, d’ici 2030, avec le projet Valorisation de la biomasse-énergie et de cuisson propre en Côte d’Ivoire (VABICUI), lancé mercredi 02 mars 2025 à Cocody-Abidjan.
La VABICUI qui vise également à contribuer au renforcement des chaines de valeur et de valorisation des déchets organiques issus de la transformation des produits agricoles bénéficie du financement de l’Union européenne (UE) à hauteur de 4,9 millions d’euros pour une durée de 48 mois.
Le directeur de cabinet adjoint, Souleymane Soro, représentant le ministère des Mines, du Pétrole et de l’énergie, a indiqué à cette occasion que la Côte d’Ivoire, pays agricole par essence, la valorisation des déchets organiques issus de l’agriculture se présente à la fois comme une activité naturelle d’intégration des processus d’exploitation agroéconomiques et une opportunité aux finalités multiformes.
Le directeur de cabinet adjoint a aussi signifié que la promotion des modes de cuisson plus efficaces et propres, quant à elle, figure au titre des initiatives utiles à la modernisation de notre société et à la préservation de l’environnement.
«Le projet VABICUI s’inscrit parfaitement dans la vision du Gouvernement de promouvoir des solutions énergétiques durables, tout en intégrant des pratiques innovantes qui bénéficieront à nos communautés et préserveront notre environnement », a-t-il déclaré.
L’approche du projet repose sur trois piliers. Il s’agit de l’accélération des entrepreneurs, des renforcements du climat des affaires et du cadre réglementaire ainsi qu’institutionnel.
L’ambassadrice de l’Union européenne, Francesca Di Mauro, tout relevant que le projet montre clairement la volonté de l’État d’investir davantage dans la transition énergétique, a indiqué l’objectif de toutes les actions de son institution dans le pays a des fins de création de l’emploi pour la jeunesse.
Quant au représentant pays de l’Enabel, Alessio Pannini, il a expliqué que malgré de nombreuses actions, le secteur de la cuisson propre et celui de la valorisation énergétique des déchets demeurent peu vulgarisés et connus au plan national, bien que de nombreuses potentialités existent.
Pour Alessio Pannini, la promotion et les investissements dans le secteur de la bioénergie et de la cuisson propre, notamment à travers les renforcements des capacités des entreprises restent des solutions cruciales pour le développement durable.
La Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2011, à booster son économie à travers plusieurs actions. La signature de la convention entre l’UE et l’Enabel date du 1er février 2024.
(AIP)
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