Abidjan, 04 avr 2025 (AIP) – Le projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire » (PROMIRE) a permis la conversion de 3 448 hectares de parcelles de cacao conventionnel dégradées en systèmes agroforestiers améliorés et durables, dont 2 054 hectares développés en partenariat avec un groupement féminin.
Les résultats de ce projet, porté par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDDTE), avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ont été présentés jeudi 03 avril 2025, lors d’une réunion du comité de pilotage de ce projet.
Concernant les performances agroforestières, l’expert agronome du projet PROMIRE dans la région de l’Agnéby-Tiassa, Mélèdje Yao, a précisé qu’une restauration forestière a été réalisée sur 41766 hectares de parcelles dégradées dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé.
Le projet a également concerné 3 577 bénéficiaires directs (restauration forestière, agroforesterie, formation), dont 23 % de femmes, et 146 842 bénéficiaires indirects, dont 47 % de femmes, dans les trois régions cibles jusqu’à la fin de l’année 2024.
Il a permis d’appuyer les coopératives, la création de deux nouvelles coopératives de production de cacao biologique dans les régions de l’Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé, ainsi qu’une coopérative féminine de cacao conventionnel dans la région de La Mé, en plus de l’appui technique apporté à une coopérative déjà existante de cacao biologique et à l’élaboration de 23 plans de développement locaux.
Le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Joseph Nyemah, a souligné que le projet est bien engagé pour atteindre ses indicateurs clés, ajoutant que ce résultat doit être attribué au comité de pilotage. Il a réaffirmé l’engagement de l’agence onusienne à soutenir la coordination du projet pour garantir la réalisation de ses objectifs.
« Ce projet est d’une importance capitale dans le portefeuille des projets de la FAO, et j’y accorde une attention particulière. Il traite d’une question essentielle pour la Côte d’Ivoire, à savoir la lutte contre la déforestation et l’adoption de pratiques agricoles plus durables par nos producteurs, telles que l’agroforesterie », a relevé le représentant de la FAO.
Le projet PROMIRE, lancé en 2021, s’inscrit dans une démarche globale de promotion de pratiques agricoles durables, de protection des ressources forestières et d’amélioration des conditions de vie des communautés locales, contribuant ainsi à un développement écologiquement durable en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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