Abidjan, 05 avr 2025 (AIP) – Le projet Wami Nepta, un robot conçu pour préserver la santé des poissons, a été sélectionné pour représenter la Côte d’Ivoire à la finale du concours « Mon idée, mon entreprise » (MIME), qui se tiendra du 27 au 31 mai 2025, à Casablanca, au Maroc.
Ce projet, une initiative financée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), a été présenté par N’Cho Marie Dominique et Tapé Nancy Samuela, toutes deux issues de l’École supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC).
Le jury a retenu ce projet à l’issue de la finale nationale vendredi 04 avril 2025 portant sur le thème « Répondre aux défis du développement durable par l’utilisation des outils de l’intelligence artificielle (IA) ».
Le projet propose une solution capable d’analyser la santé des poissons, la qualité de l’eau et d’apporter des solutions pour une gestion optimisée des bassins piscicoles.
Les lauréates ont expliqué que l’idée est née d’un constat effectué sur le terrain auprès des pisciculteurs locaux. Ces derniers ont révélé que les problèmes rencontrés étaient liés à la qualité de l’eau, à la santé des poissons et à un manque d’expertise.
Les deux jeunes entrepreneures ont assuré qu’elles défendront fièrement le drapeau ivoirien lors de la finale au Maroc et qu’elles sont déterminées à remporter ce prix.
Au nom du jury, Fabrice Kacou a salué la qualité des projets présentés, qu’il a trouvés particulièrement innovants. Il a encouragé les lauréates à avoir confiance en elles pour remporter le premier prix à Casablanca et a invité les autres participants à prendre en compte les observations formulées afin de les intégrer dans leurs projets pour les futures éditions.
Au nom de l’AUF Côte d’Ivoire, le responsable du Centre d’employabilité francophone d’Abidjan, Jean Baptiste Kattié, a exhorté les lauréates à s’investir pleinement afin de faire honneur à la Côte d’Ivoire.
Pour cette édition du concours, plusieurs universités ivoiriennes étaient en compétition, à savoir l’Université de San-Pedro, l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, l’ESATIC et l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
(AIP)
bsp/zaar