Abidjan, 15 avr 2025 (AIP)- La deuxième édition du festival Folklorama se tiendra le 31 mai dans le district autonome du Gôh-Djiboua, a annoncé son commissaire général, Koffi Bi Tizié Raymond, lors d’une conférence de presse organisée le mardi 15 avril 2025 à la Maison de la presse d’Abidjan, au Plateau.
Selon M. Koffi Bi, après un premier chapitre réussi en 2024 dans le district des Savanes, cette 2e édition ambitionne de puiser davantage dans les racines culturelles ivoiriennes. “Le principal défi auquel l’Afrique est confrontée n’est pas seulement économique. Il est psychologique, sociologique et culturel”, a-t-il déclaré, soulignant la volonté du festival de reconnecter la jeunesse à son histoire.
Au-delà des prestations culturelles, le commissaire général a expliqué que Folklorama se veut également un outil de développement communautaire. À ce titre, des activités génératrices de revenus seront intensifiées en faveur des femmes et des jeunes dans les localités visitées. “Dans le Gôh-Djiboua, l’accent sera mis sur la culture du riz. Un groupement de femmes issu d’une association formalisée comptant 150 membres bénéficiera d’une formation”, a-t-il précisé.
Le Lycée moderne de Gagnoa, désigné en qualité d’invité spécial de cette édition, sera au cœur d’une dynamique d’appropriation culturelle destinée à sensibiliser les jeunes aux enjeux identitaires. « En invitant les établissements scolaires, nous faisons de Folklorama un levier d’éveil et de transmission », a précisé le commissaire général.
Pour l’initiateur, le festival ne se limite pas à un événement festif. Il s’inscrit aussi dans une démarche scientifique. Les danses répertoriées font l’objet d’études, d’archivage et de diffusion à travers des émissions télévisée.
“Bien qu’ils bénéficient d’un appui institutionnel, les organisateurs appellent à un renforcement du soutien financier, essentiel pour garantir une meilleure organisation du festival et encourager l’innovation autour de cet événement culturel d’envergure”, a-t- il ajouté.
Le festival ne se limite pas à une simple célébration festive. Il s’inscrit également dans une démarche scientifique, avec un travail de recensement, d’étude, d’archivage et de diffusion des danses traditionnelles via des émissions télévisées.
Bien que bénéficiant d’un soutien institutionnel, les organisateurs appellent à un renforcement du financement, indispensable pour améliorer l’organisation et stimuler l’innovation autour de cet événement culturel de grande envergure.
Folklorama 2025 mettra à l’honneur neuf danses traditionnelles issues des terroirs de Gagnoa, Divo, Lakota et Oumé. Organisé par VIVA PROD RECORD, ce festival est ainsi placé sous le sceau de la valorisation du patrimoine culturel immatériel ivoirien.
(AIP)
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